« En l’absence de tout témoignage biblique en leur faveur, plusieurs – oubliant que le même raisonnement avait été employé contre Jésus et ses apôtres – répétaient avec une inlassable persévérance: “Pourquoi nos hommes éminents ne comprennent-ils pas cette question du sabbat? Vous n’êtes qu’une poignée; il est impossible que vous ayez raison et que tous les savants du monde aient tort.” Pour réfuter de tels arguments, il suffisait de citer l’enseignement des Écritures et l’histoire des voies de Dieu envers son peuple au travers des siècles. Il est vrai que les chrétiens des générations passées ont observé le dimanche, convaincus que c’était le jour du repos prescrit par la Bible.
Et il y a actuellement dans toutes les confessions, sans en excepter la communion catholique romaine, de vrais chrétiens qui croient honnêtement que le dimanche est d’institution divine. Dieu agrée leur sincérité et leur fidélité. Mais quand l’observation du dimanche sera imposée par la loi, et que le monde possèdera la lumière sur le vrai jour du repos, celui qui, alors, rendra hommage à Rome plutôt qu’à Dieu, adorera la bête de préférence à Dieu, adoptera le “signe” de l’autorité de la bête au lieu de celui de l’autorité divine et obéira aux lois humaines plutôt qu’à la loi de Jéhovah, celui-là recevra la “marque de la bête”. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, pp. 399, 393-394.
Discussion:
Le monde change si rapidement et si radicalement. Pourquoi devons-nous toujours être vigilants afin que les évènements des derniers jours ne nous prennent pas au dépourvu?
Comment la compréhension du jugement et de la loi de Dieu s’harmonise-t-elle avec le fait que nous sommes sauvés par la grâce seule?
Comment pouvez-vous témoigner auprès de ceux qui ne comprennent pas le sens du vrai sabbat et qui gardent sincèrement le dimanche, le premier jour de la semaine?
Quels sont les dangers de l’union des pouvoirs de l’église et de l’État? Comment devons-nous nous comporter envers le gouvernement, en tant que chrétiens?