Et il ne demeurera rien de l’interdit en ta main, afin que l’Éternel revienne de l’ardeur de sa colère, et qu’il te fasse miséricorde, et qu’il ait pitié de toi, et qu’il te multiplie, comme il l’a juré à tes pères. (Deutéronome 13:17)
Israël devait conquérir les villes païennes et détruire tout le butin, regardant ce qui avait été souillé par l’idolâtrie comme un interdit que le feu devait consumer. C’est avec la même rigueur que le chrétien doit traiter les péchés de toute nature. Nous ne devons laisser subsister quoi que ce soit de coupable. C’est une guerre à mort au mal, quelle que soit sa nature, et sous quelque forme qu’il affecte l’âme, le corps ou l’esprit. Cet abandon du mal, nous ne le regardons point comme un mérite au pardon, mais comme le fruit de la grâce de Dieu, fruit qui ne peut ni doit manquer en aucun cas.