« Les fidèles serviteurs de Dieu ne travaillaient pas seuls. Alors que les “dominations, les autorités, les princes de ce monde de ténèbres et les esprits méchants dans les lieux célestes” se liguaient contre eux, le Seigneur ne les oubliait pas. Si leurs yeux avaient été ouverts, ils auraient vu, de même que le prophète Élisée, des preuves manifestes de la présence et du secours de Dieu. Quand son serviteur lui montrait les armées ennemies qui les entouraient et rendaient inutile toute tentative de fuite, le prophète, s’adressant à Dieu, avait prié: “Éternel, ouvre ses yeux, pour qu’il voie.” Et voici, la montagne était “pleine de chevaux et de chars de feu” tout autour d’Élisée. Les cohortes célestes étaient là pour protéger l’homme de Dieu. C’est ainsi que les anges veillaient sur les ouvriers de la Réforme. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, pp. 178, 179.
« Quand des ennemis puissants s’unissaient pour renverser la foi, quand des milliers d’épées semblaient prêtes à sortir du fourreau pour la faire disparaitre, Luther écrivait: “Satan fait éclater sa fureur; des pontifes impies conspirent; et l’on nous menace de la guerre. Exhortez le peuple à combattre vaillamment devant le trône du Seigneur par la foi et par la prière, afin que nos ennemis, vaincus par l’Esprit de Dieu, soient contraints à la paix. Le premier besoin, le premier travail, c’est la prière; que le peuple sache qu’il est maintenant exposé aux tranchants des épées et aux fureurs du diable, et qu’il se mette à prier.” » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 179.
La justification par la foi, cette grande vérité que Luther avait redécouverte, est le fondement de l’évangile et de la vérité sur laquelle repose notre espérance du salut. Son hymne « c’est un rempart » exprime avec force l’évangile: « Seuls, nous bronchons à chaque pas, Notre force est faiblesse. Mais un héros, dans les combats, Pour nous lutte sans cesse. Quel est ce défenseur? C’est toi, divin Sauveur! Dieu des armées, Tes tribus opprimées, Connaissent leur libérateur. » Traduction de A. H. Lutteroth (Hymnes et Louanges no 358, 2e strophe).
Discussion:
Comment expliquer l’équilibre entre la grâce et la loi, entre la foi et les bonnes œuvres?
Selon-vous, pourquoi est-il si facile de laisser notre esprit glisser vers le légalisme? Comment définiriez-vous le légalisme? Pourquoi est-ce si préjudiciable à notre foi chrétienne?
Y a-t-il des dangers si le concept de « salut par la grâce » n’est pas bien compris? Où peut nous mener ce malentendu?
Que veulent dire certains lorsqu’ils utilisent l’expression « grâce bon marché »? La grâce est-elle bon marché?