Remarquez comment notre rôle et l’œuvre de Jésus pour nous dans le jugement sont décrits: « Jésus n’excuse pas leurs péchés; mais, en vertu de leur repentir et de leur foi, il demande leur pardon. Il lève devant le Père et ses saints anges ses mains percées et il dit: Je les connais par leur nom. Je les ai gravés sur les paumes de mes mains. “Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé: O Dieu! tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit.” Se tournant alors vers l’accusateur de son peuple, il lui dit: “Que l’Éternel te réprime, lui qui a choisi Jérusalem! » Ellen G. White, La tragédie des siècles, pp. 425, 426.
« Le fait que le peuple reconnu par Dieu comme sien est représenté devant le Seigneur en vêtements sales devrait conduire ceux qui prétendent le servir à une grande humilité et à une profonde contrition. Ceux qui purifient vraiment leur âme en obéissant à la vérité auront une très humble opinion d’eux-mêmes. Plus ils contempleront le caractère sans tache du Christ, plus ardemment ils désireront être conformes à son image et moins ils verront de pureté ou de sainteté en eux-mêmes. Mais si nous devons nous rendre compte de notre condition pécheresse, nous devons aussi nous reposer sur le Christ, notre justice, notre sanctification et notre rédemption. Nous ne pouvons nous défendre devant les accusations de Satan. Le Christ seul peut plaider avec succès en notre faveur. Il peut réduire l’accusateur au silence par des arguments fondés, non sur nos propres mérites, mais sur les siens. » Ellen G. White, Témoignages pour l’église, vol. 2, p. 207.
« Nous vivons à l’époque du grand jour des expiations. Dans le culte mosaïque, pendant que le souverain sacrificateur faisait l’expiation pour Israël, chacun devait se repentir de ses péchés et s’humilier devant le Seigneur, sous peine d’être retranché de son peuple. Maintenant, de même, pendant les quelques jours de grâce qui restent encore, tous ceux qui veulent que leur nom soit maintenu dans le livre de vie doivent affliger leur âme devant Dieu, ressentir une véritable douleur de leurs péchés et faire preuve d’une sincère conversion. » (La tragédie des siècles, pp. 430, 431).
Discussion:
Quelles émotions suscitent en nous la pensée que Jésus lève Ses mains percées devant le Père pour plaider notre cause? Pourquoi est-ce notre seul espoir dans le jugement?
Nous vivons au jour des expiations. L’expiation est l’œuvre de Dieu qui sauve les pécheurs perdus. Pourquoi, alors, toute journée consacrée à l’œuvre de Dieu pour sauver les pécheurs devrait-elle être une bonne nouvelle?
Considérez ces propos d’Ellen G. White: « Le Christ seul peut plaider avec succès en notre faveur. Il peut réduire l’accusateur au silence par des arguments fondés, non sur nos propres mérites, mais sur les siens. » Témoignages pour l’église, vol. 2, p. 207. Comment pouvez-vous vous approprier cette espérance?