« Le temps où les deux témoins prophétisèrent, vêtus de sacs, est celui où les saintes Écritures étaient proscrites par les autorités civiles et religieuses, où leur témoignage était falsifié, où l’effort réuni des hommes et des démons tendait à en détourner les esprits, où ceux qui osaient en proclamer les vérités sacrées étaient traqués, ensevelis dans des cachots, torturés, martyrisés pour leur foi ou obligés d’aller demander une retraite aux forteresses de la nature, aux rochers et aux antres de la terre; c’est alors que les deux témoins “prophétisèrent vêtus de sacs”. Ce ministère, ils le poursuivirent pendant toute la période des mille deux cent soixante années. Aux époques les plus sombres, il y eut des hommes fidèles qui aimaient la Parole de Dieu et qui, jaloux de sa gloire, reçurent de son Auteur sagesse, puissance et autorité pour annoncer la vérité. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 232.
« Quand la France renia Dieu publiquement et rejeta la Bible, les impies — comme aussi les démons – exultèrent de voir enfin la réalisation de leur plus cher désir: un royaume affranchi des restrictions de la loi de Dieu!... L’Esprit de Dieu, dont la puissance protectrice imposait un frein à la cruauté de Satan, s’étant partiellement retiré, l’être implacable qui trouve ses délices à faire souffrir les hommes put agir à sa guise. Ceux qui avaient choisi le sentier de la révolte eurent bientôt l’occasion d’en mesurer les conséquences sur une terre couverte de forfaits indescriptibles. “À cette heure-là, il y eut un grand tremblement de terre, et la dixième partie de la ville [de la grande ville: la chrétienté, à savoir la France] tomba.” Des provinces dévastées et des villes ruinées monta, lamentable et amère, une clameur désespérée. La France était secouée comme par un “tremblement de terre”. La religion, la loi, l’ordre social, la famille, l’Église et l’État, tout était abattu par la main impie qui s’était levée contre la loi de Dieu. » (La tragédie des siècles, p. 248).
« Dès que l’Église cesse de marcher dans la lumière, dès qu’elle néglige d’en mettre à profit tous les rayons et d’accomplir tous les devoirs qu’elle impose, la religion dégénère en un formalisme exempt de piété vivante. » (La tragédie des siècles, p. 275).
Discussion:
Comment les caractéristiques du grand conflit se révèlent-elles dans la révolution française?
En soutenant que Dieu n’existe pas, une personne écrivit que « nous sommes libres d’établir nos propres objectifs et de nous aventurer au-delà de toutes les frontières intellectuelles sans chercher de panneaux d’interdiction ». Pourquoi l’expression « sans chercher de panneaux d’interdiction » est-elle si révélatrice des motifs qui poussent de nombreuses personnes à rejeter Dieu? Comment ces idées peuvent-elles aider à expliquer certains évènements de la Révolution française?
Quel est le sens de la vision de Jean sur le sanctuaire en rapport avec les évènements de la fin des temps?