Lecture de la semaine
Ps 79:5-13, Ps 88:3-12, Ps 69:1-3, Ps 22:1, Ps 77, Ps 73:1-20, 1 Pi 1:17.
Verset à mémoriser
« Comment chanterions-nous les cantiques de l’Éternel Sur une terre étrangère? » (Psaume 137:4).
Nous n’avons pas besoin d’étudier minutieusement le livre des Psaumes pour découvrir que les Psaumes étaient récités dans un monde imparfait, un monde de péché, de mal, de souffrance et de mort. La création stable dirigée par l’Éternel souverain et Ses lois justes est constamment menacée par le mal. Alors que le péché corrompt de plus en plus le monde, la terre est devenue une « terre étrangère » pour le peuple de Dieu. Cette réalité pose un problème au psalmiste: comment mener une vie de foi sur une terre étrangère?
Comme nous l’avons déjà vu, les psalmistes reconnaissent la souveraineté et la puissance de Dieu, ainsi que Ses jugements justes. Ils savent que Dieu est le refuge et le secours éternel et infaillible dans la détresse. C’est pourquoi les psalmistes sont parfois perplexes (qui ne l’est pas?) devant l’absence apparente de Dieu et l’épanouissement du mal face à l’Éternel souverain et bon. La nature paradoxale des Psaumes en tant que prières est démontrée dans les réponses des psalmistes au silence apparent de Dieu. En d’autres termes, les psalmistes répondent à l’absence apparente de Dieu, ainsi qu’à Sa présence.
* Étudiez cette leçon pour le sabbat 3 février.