Lisez Ellen G. White, « Comment prier », pp. 39-42, dans A Call to Stand Apart.
La nécessité de se repentir et de le faire véritablement, est au cœur de l’adoration:
« La repentance comprend la douleur d’avoir commis le péché et le délaissement de celui-ci. Il est impossible d’abandonner le péché avant d’en avoir vu la gravité; point de vrai changement de vie jusqu’à ce que l’on se soit détourné du péché de tout son cœur. Ils sont nombreux ceux qui ne comprennent pas la véritable nature de la repentance. Beaucoup de personnes gémissent sur leurs péchés et se réforment même extérieurement parce qu’elles craignent les conséquences de leurs mauvaises actions. Ce n’est pas là la repentance dans le sens biblique du terme. C’est redouter la souffrance plutôt que le péché lui-même. Telle fut la douleur d’Ésaü quand il vit qu’il avait perdu à tout jamais son droit d’ainesse. Balaam, terrifié par l’apparition sur son chemin d’un ange armé d’une épée nue, confessa son péché dans la crainte de perdre la vie; mais il n’y avait pas en lui de repentance véritable, pas de changement de disposition, pas d’horreur du mal. Judas Iscariot, après avoir trahi son Seigneur, s’écria: “J’ai péché, en livrant le sang innocent.” Matthieu 27 :4. » Ellen G. White, Le meilleur chemin, p. 21.
« Mais bien que le Seigneur n’habite pas dans des temples faits de main d’homme, il honore de sa présence les assemblées de son peuple. Il a promis d’être au milieu des siens par son Esprit chaque fois qu’ils viendraient lui confesser leurs péchés et prier les uns pour les autres. Toutefois, ceux qui s’assemblent pour l’adorer doivent abandonner tout mauvais sentiment. S’ils ne l’adorent en esprit et en vérité, leur assemblée est sans valeur. Dieu a déclaré à ce sujet: « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent. » (Matthieu 15:8, 9) « Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. » (Jean 4:23) » Ellen G. White, Prophètes et rois, p. 53.
Discussion:
Quelle est la plus grande offrande de l’adorateur à Dieu (Ps 40:6-10; Rm 12:1, 2)?
Quelle relation y a-t-il entre l’adoration individuelle et l’adoration communautaire? Pourquoi avons-nous vraiment besoin des deux? Comment chacune s’enrichit-elle de l’autre?
Pour beaucoup, l’adoration se résume à la prière, aux cantiques et à l’étude de la Bible et des livres spirituels. Si ces activités sont essentielles à l’adoration, celle-ci se limite-t-elle à cela pour autant? Donnez quelques exemples d’autres formes d’adoration.
Ellen G. White écrit: « Ne considérons jamais son service comme un labeur déprimant et angoissant. Adorer le Seigneur et travailler à son œuvre devraient être pour nous un plaisir. » Le meilleur chemin, p. 103. Comment l’adoration du Seigneur peut-elle devenir un plaisir?