Lire Ellen G. White, « Un peuple condamné », « Le temple purifié à nouveau » et « Controverses », dans Jésus-Christ, pp. 575-606.
« En maudissant le figuier créé par sa propre puissance, le Christ a donné un avertissement à toutes les églises et à tous les chrétiens. Personne ne peut mettre en pratique la loi de Dieu sans se placer au service d’autrui. Beaucoup ne se conforment pas à la vie miséricordieuse et désintéressée du Christ. Tout en se croyant d’excellents chrétiens, ils ne savent pas en quoi consiste le service de Dieu. Ils recherchent leur propre plaisir et n’agissent qu’en vue du moi. Le temps n’a de valeur, à leurs yeux, que s’ils l’emploient à amasser dans leur intérêt. C’est là leur préoccupation constante. Ils ne sont pas au service d’autrui, mais d’eux-mêmes.
Dieu les a créés pour un service désintéressé, pour qu’ils viennent en aide à leurs semblables par tous les moyens possibles, mais leur égoïsme est si démesuré qu’il absorbe toute leur activité; ils ne se tiennent pas en contact avec l’humanité. Ceux qui vivent ainsi pour eux-mêmes ressemblent au figuier qui avait beaucoup de prétention et point de fruit. Ils respectent les formes du culte et n’ont ni repentance, ni foi. Ils prétendent honorer la loi de Dieu, l’obéissance leur fait défaut. Ils disent, mais ne font pas. Par la sentence prononcée contre le figuier, le Christ a montré combien de vaines prétentions sont odieuses à ses yeux. Le pécheur avéré, d’après lui, est moins coupable que celui qui, tout en faisant profession de servir Dieu, ne porte aucun fruit à sa gloire. » Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 579.
Discussion:
Pensez à la signification de la purification du temple par Christ. Comment ce principe peut-il s’appliquer à notre église aujourd’hui? Comment une telle purification devrait-elle avoir lieu?
Tout au long des Évangiles, à maintes reprises, Jésus s’est référé auxÉcritures et à la façon dont elles doivent être accomplies. Que nous dit cela sur leur importance et leur centralité à la vie de foi? Pourquoi devons-nous rejeter avec ferveur toute tentative de minimiser l’autorité des Écritures, en particulier l’idée que les Écritures ne sont que les propres idées des gens sur Dieu, sur Sa nature et la manière dont Il opère?
Où se trouve la ligne de démarcation entre l’église et l’État? Comment l’enseignement de Jésus dans Marc 12:13-17 guide-t-il cette discussion?
Cherchez des textes qui parlent de la résurrection. Pourquoi ce point de doctrine est-il si central à notre foi, surtout si l’on considère l’état des morts?