Lisez Psaume 81:7, 8; Psaume 95:7-11; et Psaume 105:17-22. Qu’implique le test divin dans ces textes?
Meriba est le lieu où Israël avait éprouvé Dieu en remettant en cause Sa fidélité et Sa capacité à subvenir à leurs besoins (Ex 17:1-7; Ps 95:8, 9). Le Psaume 81 opère un curieux renversement et interprète le même évènement comme le moment où Dieu avait mis Israël à l’épreuve (Ps 81:7). Par sa désobéissance et son manque de confiance (Ps 81:11), le peuple avait échoué au test de Dieu. La référence à Meriba est porteuse d’un double message. Premièrement, le peuple de Dieu ne devrait pas répéter les erreurs des générations passées. Au contraire, ils doivent faire confiance à Dieu et marcher dans Sa voie (Ps 81:13). Deuxièmement, bien que le peuple ait échoué à l’épreuve, Dieu vint à son secours lorsqu’il était en difficulté (Ps 81:7). La grâce salvatrice de Dieu dans le passé donne l’assurance de la grâce de Dieu aux nouvelles générations.
Le Psaume 105 montre que les épreuves étaient le moyen pour Dieu de tester la confiance de Joseph dans la Parole de Dieu concernant son avenir (Gn 37:5-10, Ps 105:19). L’hébreu tsarap, « éprouver », au verset 19, a le sens de « purger », « raffiner » ou « purifier ». Ainsi, l’objectif de la mise à l’épreuve de la foi de Joseph par Dieu était de lever tout doute sur Sa promesse et de renforcer la confiance de Joseph dans Ses conduites. Le but de la discipline divine est de fortifier les enfants de Dieu et de les préparer à l’accomplissement de la promesse, comme le montre l’exemple de Joseph (Ps 105:20-22). Cependant, le rejet des instructions de Dieu entraine un entêtement croissant et l’endurcissement du cœur de la personne obstinée.
« Le Seigneur exige une obéissance implicite à sa loi; mais les hommes sont endormis ou paralysés par les séductions de Satan. Celui-ci leur suggère toutes sortes d’excuses et de subterfuges; il a raison de leurs scrupules, comme lorsqu’il disait à Eve en Eden: “Vous ne mourrez point.” Genèse 3:4. La désobéissance endurcit non seulement le cœur et la conscience du coupable mais elle tend à corrompre la foi des autres. Ce qui paraissait tout d’abord à ceux-ci une grave erreur perd graduellement cet aspect jusqu’à ce que, finalement, ils se demandent si c’est réellement un péché. Inconsciemment, ils se laissent gagner par cette erreur. » Ellen G. White, Témoignage pour l’église, vol. 1, p. 559
Quelle est votre expérience personnelle de l’endurcissement du cœur par le péché? Pourquoi cette pensée devrait-elle nous conduire à la croix, où nous pouvons trouver le pouvoir d’obéir?