Lisez Ellen G. White, « Le sabbat », pp. 268277, dans Jésus-Christ.
« Les espions, craignant de se mettre dans l’embarras, n’osèrent pas répondre au Christ en présence de la foule. Ils savaient bien qu’il avait dit la vérité. Ils auraient préféré laisser quelqu’un souffrir plutôt que d’enfreindre leurs traditions, tandis qu’ils auraient secouru un animal pour éviter une perte matérielle. On prenait donc plus de soins d’une bête que d’un homme, créé à l’image de Dieu. Voilà bien la mentalité de toutes les fausses religions, dont l’origine est le désir de s’élever au-dessus de Dieu; elles ont pour résultat de le dégrader en le faisant descendre au-dessous du niveau de la brute. Toute religion qui fait la guerre à la souveraineté de Dieu, prive l’homme de la gloire qu’il possédait à la création, et qui doit lui être rendue en Christ. Toute religion dénaturée apprend à ses adeptes à ne pas sesoucier des besoins, des souffrances et des droits de l’homme. L’Évangile attribue la plus grande valeur à l’humanité qui a été rachetée au prix du sang du Christ, et il nous enseigne les plus tendres égards pour les besoins et les malheurs de l’homme. Le Seigneur dit: “Je rendrai les hommes plus rares que l’or fin; oui, je rendrai les hommes plus rares que l’or d’Ophir.”
En retournant contre les pharisiens leur propre question concernant ce qu’il est permis de faire le jour du sabbat, Jésus plaça devant eux leurs mauvais desseins. Ils le poursuivaient de leur haine jusqu’à vouloir lui ôter la vie, tandis que lui sauvaitla vie à une foule de gens et leur apportait le bonheur. Était-il préférable de tuer le jour du sabbat, comme ils se proposaient de le faire, plutôt que de guérir lesaffligés, comme il l’avait fait? Était-ce plus juste d’entretenir le meurtre, dans son cœur, le saint jour de Dieu, que de nourrir, pour tous les hommes, cet amour qui s’exprime par des actes de miséricorde? » Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 274.
Discussion:
Pourquoi et comment est-il vrai que « Toute religion dénaturée apprend à ses adeptes à ne pas se soucier des besoins, des souffrances et des droits de l’homme »? Comment pouvons-nous agir intentionnellement afin d’éviter une telle négligence dans nos communautés ecclésiales et au-delà?
Qui est mon prochain? Qui est votre prochain? De quelles manières pratiques le fait de suivre Christ devrait-il nous rendre plus semblables au Samaritain qui avait franchi les limites de son époque pour agir par amour?
Si Dieu aime la justice et la miséricorde, comment devons-nous agir conformément à ce qui compte le plus pour Dieu? Comment pouvons-nous nous concentrer davantage sur ce que Jésus appelait « ce qui est plus important »?
Lorsque nous pensons et parlons du jugement, combien de fois soulignons-nous que l’une des principales façons dont Jésus parle du jugement est le fait de savoir si, et dans quelle mesure, nous aimons activement les autres, en particulier les opprimés et les marginalisés? Méditez sur cela à la lumière de Matthieu 25:31-46.