« Jésus ne lui [à l’homme handicapé] avait pas promis une aide divine. Cet homme aurait pu commencer à douter, ce qui lui eût ôté sa seule chance de guérison. Mais il fit confiance à la parole du Christ et il fut fortifié alors qu’il agissait en conséquence. Une même foi peut nous assurer la guérison spirituelle. Le péché nous a séparés de la vie divine. Nos âmes sont paralysées. Aussi vrai que cet impotent était incapable de marcher, nous sommes incapables, de nous-mêmes, de vivre une vie sainte…Ces âmes qui luttent dans le découragement doivent regarder en-haut.
Le Sauveur s’incline sur ces êtres dont il a payé le rachat par son sang et leur demande avec une tendresse et une pitié inexprimables: “Veux-tu retrouver la santé ?” Il leur ordonne de se lever en possession de la santé et de la paix. N’attendez pas de sentir que vous êtes guéris. Croyez à sa parole et elle s’accomplira. Placez votre volonté du côté du Christ. Décidés à le servir, agissant d’après sa parole, vous recevrez la force nécessaire. Quelle que soit la mauvaise habitude, la passion maitresse qui trop longtemps a dominé sur votre âme et sur votre corps, le Christ peut et veut vous délivrer. Il communiquera la vie à celui qui est mort par ses fautes. Il délivrera le captif enchainé par sa faiblesse, son malheur et son péché. » Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 184, 185.
« Jésus repoussa l’accusation de blasphème. Ce qui m’autorise à accomplir l’œuvre dont vous me faites grief, dit-il, c’est que je suis le Fils de Dieu, un avec lui en nature, en volonté, en dessein. Dans toutes ses œuvres de création et de providence, je coopère avec Dieu. » Jésus-Christ, p. 191.
Discussion:
Méditez sur la leçon de cette semaine. La foi était la clé qui rendait ces guérisons possibles. Les dirigeants, en revanche, avaient révélé les dangers du doute et de l’incrédulité. Pourquoi ne devons-nous pas confondre le fait d’avoir des questions (ce qui nous arrive tous) avec le fait d’avoir des doutes? Pourquoi ne sont-ils pas la même chose, et pourquoi est-il important de connaitre la différence entre les deux?
Considérez la dernière question de l’étude de jeudi. Pourquoi, en tant qu’Adventistes du septième jour, devons-nous être particulièrement prudents face à ce danger? Par exemple, quelle que soit l’importance du fait de connaitre et même d’observer le vrai jour du sabbat, ou de connaitre l’état des morts, pourquoi ces vérités ne nous sauvent-elles pas? Qu’est-ce qui nous sauve, et comment?
Lisez attentivement Jean 5:47. Comment ceux qui, aujourd’hui, nient, par exemple, l’universalité du déluge, ou la création littérale en six jours, font-ils exactement ce contre quoi Jésus avait mis en garde dans ce passage?