Un jour, alors qu’il étudiait à la bibliothèque universitaire, Martin Luther arriva à un tournant de sa vie, lorsqu’il découvrit une copie de la Bible en latin. Il n’avait jamais su auparavant qu’un tel livre existait. Il lut avec délectation chapitre après chapitre, verset après verset et fut stupéfait par la clarté et la puissance de la Parole de Dieu. En parcourant les pages du livre, l’Esprit Saint illumina son esprit. Il ressentit les conseils de l’Esprit lorsque des vérités obscurcies par la tradition jaillissaient des pages de l’Écriture Sainte. Décrivant sa première expérience avec la Bible, il écrit: « Oh! si Dieu me donnait un tel livre! »
Quels principes pouvons-nous tirer des textes suivants concernant la manière dont nous devons interpréter la Bible?
Ce qui est si puissant dans ces versets, c’est l’assurance que le même Esprit Saint qui avait inspiré les auteurs de la Bible nous guide lorsque nous la lisons. Il est l’interprète divin de la vérité divine. Malheureusement, de nombreux chrétiens minimisent aujourd’hui l’élément spirituel de la Bible et insiste sur l’élément humain. Puisque Satan ne peut plus nous cacher la Bible, il fait ce qu’il y a de mieux: il la dépouille de son caractère spirituel, en fait simplement de la bonne littérature ou, pire encore, un outil d’oppression de la religion pour contrôler les masses.
Les réformateurs avaient raison de comprendre que c’est le Saint-Esprit qui est l’interprète infaillible de l’Écriture – et non les prêtres, les prélats et les papes. Un échange intéressant a été rapporté entre Jean Knox, le réformateur écossais, et Marie, reine d’Écosse. Marie dit: « “Vous interprétez les Écritures d’une façon, dit la reine, et les docteurs catholiques les interprètent d’une autre; qui faut-il croire, et qui sera juge?” “Il faut croire Dieu qui nous parle clairement dans sa Parole, répondit le réformateur. Au-delà de ce qui est écrit, il ne faut croire ni les uns ni les autres. La Parole de Dieu s’explique elle-même; et s’il semble y avoir quelque obscurité dans un passage, le Saint-Esprit, qui n’est jamais en contradiction avec lui-même, s’exprime plus clairement dans un autre, de telle sorte que le doute ne subsiste que pour ceux qui veulent obstinément demeurer dans l’ignorance.” » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 217.