Jésus n’hésitait pas à déclarer qui Il était, ni à évoquer des témoins, pour témoigner de qui Il était, même des témoins qui étaient décédés depuis longtemps, y compris Abraham. « Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour: il l’a vu, et il s’est réjoui » (Jn 8:56).
Pourquoi le témoignage d’Abraham était-il si important au point d’être inclus dans l’Évangile de Jean? Gn 12:3, Gn 18:16-18, Gn 26:4, Mt 1:1, Ac 3:25.
« Par des rites préfiguratifs et des promesses, Dieu avait “annoncé d’avance à Abraham cette bonne nouvelle”. Par l’œil de la foi, le patriarche avait contemplé le Rédempteur à venir. Jésus le disait aux Juifs: “Abraham, votre père, a tressailli de joie à la pensée de voir mon jour: il l’a vu, et il a été rempli de joie.” Le bélier offert en holocauste à la place d’Isaac représentait le Fils de Dieu qui devait être immolé à notre place. Quand l’homme fut condamné à mort par la transgression de la loi de Dieu, le Père, les yeux abaissés sur son Fils, dit au pécheur: “Tu vivras, j’ai trouvé une rançon.” » Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 125.
Abraham était le père de la nation juive. Il avait reçu la promesse que, par lui, toutes les nations seraient bénies. Cette bénédiction était venue par le Messie, né de sa lignée. Abraham était aussi le père de ceux qui répondent à Dieu par la foi (Hb 11:8, 17-19). Sa volonté de sacrifier son fils Isaac (Gn 22), le fils de la promesse, n’était pas une simple preuve de foi, mais une fenêtre sur le plan du salut.
Quand Jésus dit: « Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour » (Jn 8:56, LSG), les chefs répondirent: « Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham! » (Jn 8:57, LSG). La réponse de Jésus fut stupéfiante: « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, JE SUIS » (Jn 8:58, LSG, c’est nous qui soulignons).
Jésus avait utilisé un langage qui rappelle ce que Dieu avait dit à Moïse au buisson ardent. C’était une prétention d’être Dieu, celui qui existe par Lui-même. Il ne fait aucun doute que les dirigeants comprenaient l’implication de ce qu’Il disait parce qu’ils « prirent des pierres pour les jeter contre lui » (Jn 8:59, LSG).
Lisez Romains 4:1-5. Comment Paul utilise-t-il dans ce passage cette histoire d’Abraham pour révéler la grande vérité du salut par la foi seule, sans les œuvres de la loi? Comment ces versets nous aident-ils à comprendre l’idée qu’Abraham est le père de ceux qui vivent par la foi?