Peut-être que l’aspect le plus cruel de la vie dans un monde détaché de son Créateur est la manière dont la mort rôde en arrière-plan de chaque vie, prête à frapper à tout moment. C’est le « salaire du péché » (Romains 6:23), la peine que nous payons pour avoir été déconnectés de la seule Source de vie dans l’univers: le Créateur. À ce titre, elle joue un rôle majeur dans la prophétie biblique, tant par sa réalité que, plus important encore, par sa solution, qui se trouve uniquement en Jésus et dans Sa mort et Sa résurrection.
La première mention de la mort dans la Bible et son premier évènement éclairent beaucoup ce thème majeur de la prophétie, nous aidant à comprendre la gravité du problème du péché et nous donnant des outils importants pour comprendre la solution de Dieu à ce problème.
Lisez Genèse 2:15-17, Genèse 4:8-15, 1 Corinthiens 15:15-19, et Apocalypse 1:18. Que nous disent ces passages – qui incluent la première mention et le premier évènement de la mort – sur la raison pour laquelle les gens meurent, sur la manière dont Dieu perçoit la mort et sur la nature de Sa solution à notre problème?
Nous disons souvent que « la mort fait simplement partie de la vie ». C’est un mensonge. La mort est le contraire de la vie, l’annulation de la vie; c’est un intrus qui n’était jamais censé faire partie de notre expérience. Même si nous nous sommes habitués à la mort, nos cœurs protestent encore fortement lorsque nous y sommes confrontés, comme si la race humaine se rendait collectivement à l’évidence qu’il y a quelque chose de fondamentalement mauvais en la mort. Aussi douloureuse que soit la mort, certaines instances de la mort semblent encore plus tragiques que d’autres, comme la mort d’un enfant. Pour la plupart, nous nous attendons à ce que les parents précèdent leurs enfants dans la mort, et nous avons accepté cela comme l’ordre normal des choses.
Cependant, la première mort enregistrée dans les Écritures va à l’encontre de cette norme attendue. Avant qu’Adam et Ève ne connaissent eux-mêmes la mort, ils ont vécu la tragédie de la mort lorsque leur fils juste fut assassiné par son frère injuste. C’était une mort particulièrement injuste.
Pensez à Jésus, le juste assassiné par les injustes, comme tout Abel. Quelle mort pourrait être plus injuste que celle de Christ? Quels autres parallèles pourrait-on trouver entre la mort d’Abel et celle de Christ sur la croix? Comment la nature de la mort d’Abel peut-elle nous aider à comprendre pourquoi Jésus a « les clés de la mort et du séjour des morts » (Apo 1:18) et ce que Dieu nous offre en Lui?
Sans la résolution du problème de la mort, pourquoi nos vies seront-elles, en fin de compte, inutiles, dénuées de sens et vaines? Que nous enseigne ce fait sur la reconnaissance que nous devrions avoir pour ce que Jésus a fait pour nous?