« Lisez Ellen G. White, « L’Apocalypse », chap. 57, dans Conquérants pacifiques.
Beaucoup de religions mondiales se contentent de traiter des idées; en contraste frappant, les idées qu’on trouve dans la religion chrétienne sont fermement ancrées dans des évènements historiques. La Bible est l’histoire de l’interaction de Dieu avec l’humanité tout au long de l’histoire, et en étudiant des milliers d’années de telles interactions, nous pouvons apprendre beaucoup sur le caractère constant de Dieu.
Cependant, parfois, les chrétiens se plaignent de se lasser d’entendre les mêmes choses. Parfois, lorsque notre message prophétique distinctif est prêché publiquement, nous pensons que nous l’avons déjà entendu et que nous n’avons rien de nouveau à apprendre.
Le fait que notre message soit immuable et constant ne signifie pas pour autant qu’il soit simpliste ou sans défi. Bien au contraire: lorsque vous étudiez les informations transmises par l’esprit d’un Dieu infini, vous découvrez rapidement que vous n’épuiserez jamais un sujet.
L’une des raisons qu’Ellen G. White identifie pour la rédaction du livre de l’Apocalypse était d’ancrer l’église chrétienne dans son message historique pour tous les temps. « Quelques-uns des jeunes serviteurs de Dieu, qui, en partageant les charges de ces pionniers, avaient été préparés pour devenir de sages conducteurs, s’étaient fatigués de ces vérités si connues. Ils désiraient quelque chose d’inédit et de plus frappant; ils tentèrent alors d’introduire des nouveautés plus agréables pour certains, mais nullement en harmonie avec les principes fondamentaux de l’Evangile. », Conquérants pacifiques, p. 517. En ce sens, ce n’est pas simplement un livre sur l’avenir; c’est aussi un livre sur le passé, conçu pour nous garder enracinés dans notre foi historique afin que nous ne soyons pas égarés par le désir de rechercher l’originalité.
Discussion:
Les Écritures ne cessent jamais de produire de nouvelles informations et une nouvelle compréhension. Comment peut-on équilibrer le désir d’apprendre quelque chose de nouveau avec l’importance de rester ancré dans les vérités qui nous ont déjà été données?
Comment l’église devrait-elle répondre aux nouvelles interprétations de la prophétie? Bien que nous sachions qu’il y a toujours plus à apprendre, comment discerner si la nouvelle lumière est essentielle ou si elle n’est qu’une mode passagère, voire une erreur?
Pendant la seconde guerre mondiale, alors qu’un marin dans le Pacifique était en train de mourir, il cria au médecin, « Je suis orphelin. Quand je mourrai, qui se souviendra de moi? » Le médecin répondit, « Je me souviendrai toujours de toi. » Aussi bien intentionnées soient les paroles du médecin, tôt ou tard il mourrait aussi, et la mémoire du marin orphelin disparaitrait également. Comment ce récit nous aide-t-il à comprendre la futilité et l’insignifiance de toutes nos vies si la mort, en fin de compte, a le dernier mot?