Lire Ellen G. White, « La crise de la Galilée », pp. 373-386; « Dans le parvis extérieur », pp. 620-626, dans Jésus-Christ.
« “A qui irions-nous?” Les maitres d’Israël étaient esclaves du formalisme.
Les pharisiens et les saducéens se disputaient sans cesse. Abandonner Jésus signifiait tomber parmi ces gens férus de rites et de cérémonies, gens ambitieux ne cherchant que leur propre gloire. Les disciples avaient trouvé plus de paix et de joie depuis qu’ils avaient accepté le Christ que pendant tout le temps qu’ils avaient vécu sans lui. Comment rejoindre ceux qui avaient méprisé et persécuté l’Ami des pécheurs? On attendait depuis longtemps le Messie; impossible, maintenant qu’il était venu, de l’abandonner en faveur de ceux qui en voulaient à sa vie et qui les avaient persécutés parce qu’ils l’avaient suivi.
“A qui irions-nous ?” Il n’est pas question de renoncer aux enseignements du Christ, à ses leçons d’amour et de miséricorde, pour se plonger dans les ténèbres de l’incrédulité et de la méchanceté mondaine. Alors que le Sauveur se voyait abandonné de beaucoup de ceux qui avaient été témoins de ses œuvres merveilleuses, Pierre exprima la foi des disciples: “Tu es le Christ.” Ils ne pouvaient songer sans déchirement à se séparer de cette ancre de l’âme. Se priver du Sauveur c’était aller à la dérive sur une mer sombre et agitée. » Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 385.
Discussion:
En classe, discutez de la question difficile de savoir pourquoi certaines personnes, lorsqu’on leur donne des preuves de Jésus en tant que Messie et de la vérité du christianisme, elles les acceptent avec joie, et pourquoi d’autres rejettent ces mêmes preuves lorsqu’on les leur présente?
Quelle vérité plus importante pourrait-il y avoir que le fait que Jésus-Christ soit mort pour nos péchés? Mais, comment avons-nous pu connaitre cette vérité cruciale? Par la science, la loi naturelle, la théologie naturelle, la logique, la raison? Alors que ces choses pourraient, en fait, nous amener à croire en un Dieu créateur, une cause première, un moteur immuable, peu importe, aucune de ces disciplines, que ce soit seule ou même mises ensemble, ne pourrait nous enseigner la vérité la plus importante que nous devons connaitre: Christ est mort pour nos péchés. Qu’est-ce que ce fait – que toutes ces disciplines, même en principe, ne peuvent pas nous conduire à la seule chose que nous avons vraiment besoin de savoir – devrait nous enseigner sur l’aspect crucial du fait de faire de la Bible notre autorité finale et ultime en matière de foi?
Pourquoi le fait de raconter les choses que Dieu a faites dans sa vie est-il si important pour la foi?