Le jardin d’Éden était une salle de classe pour les premiers humains créés par Dieu, un lieu où leur interaction avec la création leur enseignait, à eux et à leurs descendants, toujours davantage sur le Créateur. « Adam et Ève n’étaient pas seulement les heureux enfants de leur Père céleste; ils étaient ses élèves, et jouissaient des leçons de sa sagesse infinie… Les mystères de l’univers visible, “œuvre admirable de celui dont la science est parfaite” (Job 37:16), étaient pour eux une source inépuisable d’instruction et de délices. » (Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 27.
Lisez Genèse 2:9-17. Quel a été le premier commandement, ou la première interdiction, que Dieu a donné à l’humanité, et pourquoi était-il si important?
Le premier usage de la racine verbale tswh, « commander », que Dieu a donné aux humains se trouve dans Genèse 2:16-17, l’ordre de ne pas manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Comment certaines connaissances peuvent-elles être interdites? N’est-il pas toujours utile d’expérimenter et d’en savoir plus?
Pas selon les Écritures: Dieu voulait éduquer Son peuple de manière approfondie tout en les épargnant de la souffrance à long terme que certaines connaissances causeraient, comme ce qui se produirait plus tard lorsque les gens choisiraient de se gouverner eux-mêmes plutôt que d’être dirigés par le Seigneur Lui-même.
Des millénaires plus tard, lorsqu’Israël demanda un roi, le Seigneur en exposa les conséquences (comme nous l’avons découvert la semaine dernière), et Il informa Son peuple que la décision de s’éloigner de Sa domination directe durerait jusqu’à la fin des temps. Au fur et à mesure que les rois d’Israël devenaient de plus en plus méchants, le peuple de l’alliance de Dieu devenait si mondain, et si éloigné de leur but, et ils en eurent encore plus qu’ils n’en voulaient: un gouvernement humain.
Aborder le livre de Daniel avec cet arrière-plan à l’esprit peut être éclairant: non seulement la marche des empires décrite dans les visions du livre est une condamnation des « nations » – les Gentils – mais c’est aussi une condamnation des échecs d’Israël, leur refus de suivre Ses mitswot (commandements). Des siècles de soumission, au lieu de la liberté donnée en Éden, deviendraient une nouvelle salle de classe où les cœurs disposés pourraient être témoins du contraste frappant entre les royaumes de ce monde et le royaume de Dieu.
Réfléchissez aux types de connaissances, même aujourd’hui, qu’il serait mieux pour beaucoup d’entre nous de ne pas connaitre. Comment cela nous aide-t-il à comprendre ce qui était interdit en Éden?