Six jours avant la Pâque, Jésus était allé rendre visite à Marie, Marthe et à leur frère Lazare, que Jésus avait ressuscité. Simon, qui avait été guéri de la lèpre, organisa un festin en reconnaissance de ce que Jésus avait fait pour lui. Marthe servait, et Lazare était assis à table avec les invités (Jn 12:1-8).
Quelle était la signification des actions de Marie? En quoi était-ce un témoignage de qui était vraiment Jésus? Jn 12:1-3.
Le parfum était très cher, valant environ un an de salaire pour un ouvrier ordinaire. Marie avait probablement apporté ce don en signe de gratitude envers le Sauveur pour le pardon de ses péchés et pour la résurrection de son frère. Elle avait l’intention de faire cet acte un jour pour l’enterrement de Jésus. Mais ensuite, elle entendit dire qu’Il serait bientôt oint Roi. Dans ce cas, elle serait la première personne à Lui rendre hommage.
Marie n’avait probablement pas l’intention que son geste soit remarqué, mais Jean note que « la maison fut remplie de l’odeur du parfum » (Jn 12:3). Judas répondit par une réprimande rapide, déclarant que le parfum aurait dû être vendu et que l’argent de la vente aurait dû être donné aux pauvres. Jésus rassura immédiatement Marie en lui disant: « Laisse-la… Vous avez toujours les pauvres avec vous, mais vous ne m’avez pas toujours » (Jn 12:7, 8).
Un thème récurrent traverse l’Évangile. Jésus connaissait le cœur des gens (Jn 2:24, 25; Jn 6:70, 71; Jn 13:11; Jn 16 :19). Dans ce cas, lors de la fête de Simon, Jésus savait ce qu’il y avait dans le cœur de Judas. Jean prend soin de montrer qui était Judas: un voleur égoïste (Jn 12:6).
« Le don odoriférant que Marie s’était proposé de prodiguer sur la dépouille du Sauveur, elle le répandit sur lui pendant qu’il vivait encore. Lors de l’ensevelissement, la douceur de ce parfum eût simplement rempli sa tombe, tandis que son cœur fut réjoui par ce témoignage de foi et d’amour… et lorsque, plus tard, il s’enfoncera dans les ténèbres de la suprême épreuve, il emportera avec lui le souvenir de cet acte comme un gage de l’amour dont il sera l’objet de la part de ses rachetés, pendant l’éternité. » Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 555.
Jésus savait ce qu’il y avait dans le cœur de Marie et dans le cœur de Judas. Il sait aussi ce qu’il y a dans votre cœur. Que devrait nous dire cette vérité sur notre besoin de Christ comme notre justice, qui nous transforme et nous couvre?