Dans le dixième chapitre de la Genèse, nous voyons la naissance de diverses nations. Le mot généralement traduit par « nations » est goyim, qui peut aussi se référer aux Gentils. Genèse 10 nous dit que la race humaine s’est divisée en terres, langues, familles, et « nations » (Gen 10:5; voir aussi Apo 14:6).
Presque immédiatement après l’introduction de ce concept, Dieu appelle Abraham hors de l’une de ces nations pour être différent d’elles et de ce qu’elles représentent.
Lisez Genèse 12:1–9. Pourquoi Dieu a-t-Il appelé Abram (plus tard Abraham) à quitter son pays d’origine?
Dieu avait l’intention d’utiliser Abraham pour établir une nation qui se démarquerait des royaumes humains. Ils ne devaient pas avoir d’autre roi que Dieu Lui-même. Le peuple devait montrer ce qui se passerait si la race humaine revenait à son Créateur. Israël a été établi pour être une bénédiction pour « toutes les familles de la terre » (Gen 12:3, LSG). Dieu avait déversé sur eux des lumières et des privilèges qui n’avaient pas existé dans le monde, peut-être depuis avant le déluge.
Lisez Deutéronome 4:5–9. Que dit le Seigneur aux enfants d’Abraham, la nation qui était devenue l’accomplissement de la promesse que Dieu avait faite à Abraham?
Ce n’était pas un seul individu qui témoignait dans une communauté; c’était toute une nation qui, en travaillant ensemble et en coopération avec Dieu, pouvait manifester la gloire de Son caractère. Remarquez aussi, dans les paroles qui leur ont été adressées, que ce n’étaient pas seulement les « statuts et ordonnances » que Dieu leur avait donnés qui les rendaient si spéciaux, mais leur obéissance à ceux-ci qui pousserait les autres nations à dire: « Cette grande nation est un peuple sage et intelligent » (Dt 4:6). Cependant, aussi merveilleux que soient les vérités données au peuple, leur échec à les vivre, à leur obéir, apporterait des malédictions au lieu de bénédictions, et la mort au lieu de la vie.
Comment le même principe, celui de ne pas seulement connaitre ces vérités, mais de leur obéir, s’applique-t-il à nous, adventistes, aujourd’hui?