Lecture de la semaine
Ps 119:162; Jn 16:13-15; 2 Pi 1:20, 21; Eph 2:8, 9; Rm 3:23, 24; Rm 6:15-18.
Verset à mémorser
« Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi » (Psaume 119:11).
Les réformateurs protestants avaient une chose dont les personnes du XXIe siècle ont désespérément besoin: un but pour leur vie. Dans son livre The Empty Self, le célèbre psychologue américain Philip Cushman parle de ceux qui mènent une vie sans but. Leurs croyances sont superficielles, et peu de choses ont de l’importance pour eux. Ils n’ont rien pour lequel il vaille la peine de mourir, et donc peu de choses pour lesquelles vivre.
Mais les hommes, les femmes et les enfants de la réforme protestante étaient radicalement différents. Ils avaient un but permanent pour lequel ils vivaient. Leur foi était importante et ils n’étaient pas prêts à compromettre leur intégrité. Leurs convictions profondes sont indissociables d’eux. Nier ces croyances, c’est nier leur identité même. Même face à la mort, ils avaient une paix intérieure.
Dans l’étude de cette semaine, à l’aide d’exemples tirés de la réforme, nous examinerons comment les enseignements de l’Écriture, qui changent la vie, constituent la base d’un véritable but et d’un véritable sens à la vie. La compréhension de ces vérités éternelles nous préparera à la crise finale dans le grand conflit entre le bien et le mal. Le combat que les réformateurs avaient mené n’est pas encore terminé, et nous sommes appelés à reprendre le flambeau là où ils l’avaient laissé. Nous aussi, nous pouvons découvrir un Dieu suffisamment grand pour relever tous les défis auxquels nous sommes confrontés, un Dieu qui donne à notre vie un sens et un but qu’aucune chose de ce monde ne pourra jamais donner.
* Étudiez cette leçon pour le sabbat 4 mai à la lumière de La tragédie des siècles, chap. 7 à 11.