Lisez Psaume 60:1-5. Selon-vous, à quelles occasions ce psaume serait-il une prière appropriée? Comment pouvons-nous tirer profit des psaumes de lamentation, même dans les périodes joyeuses de notre vie?
Les psaumes de lamentation sont généralement considérés comme des prières de personnes vivant des moments difficiles, qu’ils soient physiques, psychologiques ou spirituels; ou les trois. Toutefois, nous ne devons pas éviter ces psaumes, même dans les bons moments. Parfois, il peut y avoir une disjonction totale entre les paroles du psaume et l’expérience présente de l’adorateur. En d’autres termes, les psaumes de lamentation peuvent être bénéfiques aux fidèles qui ne sont pas en détresse.
Premièrement, ces psaumes peuvent nous rendre plus conscients que la souffrance fait partie de l’expérience humaine générale et qu’elle touche aussi bien les justes que les méchants. Les Psaumes nous assurent que Dieu est au contrôle de la situation et qu’Il apporte force et solutions dans les moments difficiles. Dans ce psaume, même au milieu de la détresse (« Tu as ébranlé la terre », Ps 60:2, LSG), le psalmiste met son ultime espérance dans la délivrance de Dieu.
Deuxièmement, les psaumes de lamentation nous enseignent la compassion envers ceux qui souffrent. Lorsque nous exprimons notre bonheur et notre gratitude à Dieu, en particulier en public, nous devons être attentifs aux défavorisés. Certes, nous avons peut-être de bonnes choses en ce moment, mais qui ne connait pas, tout autour de nous, des gens qui souffrent terriblement? La prière de ces psaumes peut nous aider à ne pas oublier ceux qui traversent des moments difficiles. Les Psaumes devraient susciter en nous de la compassion et un désir de servir ceux qui souffrent comme l’avait fait Jésus.
« Ce monde est une vaste maison de Lazare, mais Christ vint pour guérir les malades et proclamer la délivrance aux captifs de Satan. Il était Lui-même en bonne santé et en pleine possession de Ses moyens. Il avait transmis Sa vie aux malades, aux affligés, aux démoniaques. Il ne repoussait aucun de ceux qui venaient recevoir Son pouvoir de guérison. Il savait que ceux qui Lui demandaient de l’aide avaient attiré la maladie sur eux-mêmes, mais Il ne refusait pas de les guérir. Et lorsque la vertu de Christ pénétrait ces pauvres âmes, elles étaient convaincues de leur état de péché, et beaucoup étaient guéries de leur maladie spirituelle, ainsi que de leurs maladies physiques. L’évangile possède toujours la même puissance, et pourquoi ne serions-nous pas aujourd’hui témoins des mêmes résultats? » (Ellen G. White, Welfare Ministry, pp. 24, 25.)
Qui connaissez-vous, en ce moment même, ayant besoin non seulement de vos prières, mais aussi de votre touche ministérielle?