Plutôt que d’adorer la bête, le peuple de Dieu trouve sa plus grande joie et son plus grand plaisir en L’adorant. Leur obéissance découle de leur cœur d’amour. Ils s’engagent envers Lui parce qu’ils savent à quel point Il s’engage envers eux.
Lisez Apocalypse 13:5. Inscrivez la caractéristique d’identification sur la ligne ci-dessous.
Rappelons que dans la leçon 4, nous avons vu que Dieu nous donne une clé pour comprendre le temps prophétique – un jour prophétique équivaut à une année littérale (Nombres 14:34, Ézéchiel 4:6). Si l’on calcule la période de 42 mois mentionnée dans Apocalypse 13:5 en utilisant le mois hébreu de 30 jours, on obtient 1260 jours prophétiques ou années littérales.
La papauté avait exercé une grande influence de l’an 538 à l’an 1798. Mais lorsque le général de Napoléon, Berthier, fit prisonnier le pape en l’an 1798, la période prophétique de suprématie papale prit fin et la prophétie de l’Apocalypse s’accomplit: « Si quelqu’un mène en captivité, il ira en captivité » (Apo 13:10, LSG). Le coup porté à la papauté était extrêmement grave, mais pas fatal. Selon Apocalypse 13:12, la blessure mortelle sera guérie. L’influence de la papauté se fera à nouveau sentir dans le monde entier.
Aujourd’hui, les dirigeants du monde entier accueillent le pontife comme un ambassadeur de l’Église de Rome et lui rendent régulièrement visite au Vatican. Dans un monde d’une instabilité sans précédent, le pontife romain est en train de devenir le leadeur moral acclamé du monde, capable de rassembler les peuples. Lors de son discours du 6 juin 2012, devant plus de quinze mille personnes réunies sur la place Saint-Pierre à Rome, le pape Benoit XVI avait déclaré: « Le dimanche est le jour du Seigneur, des hommes et des femmes, un jour où chacun doit pouvoir être libre, libre pour la famille et libre pour Dieu. En défendant le dimanche, nous défendons la liberté humaine. » https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/en/audiences/2012/documents/hf_ben-xvi_aud_20120606.html.
La tragédie des siècles révèle clairement là où ce mouvement mène: « Ceux qui honorent le jour de repos de l’Éternel seront dénoncés comme ennemis de la loi et de l’ordre, contempteurs de la morale sociale, fauteurs d’anarchie et de corruption et cause déterminante des jugements de Dieu... on les accusera de défier et de mépriser l’État. Des prédicateurs proclamant l’abolition de la loi divine annonceront du haut de la chaire le devoir d’obéir aux autorités civiles parce qu’établies de Dieu. Tant dans les assemblées législatives que dans les tribunaux, on prêtera aux observateurs des commandements des sentiments qu’ils n’ont pas et, pour les condamner, on dénaturera leurs paroles. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 522.
Même s’il est difficile de voir aujourd’hui une telle chose se produire, il faut voir à quelle vitesse notre monde change. Qu’est-ce que ces changements nous apprennent sur la rapidité avec laquelle les évènements de la fin des temps peuvent nous atteindre?