Éden avait été créé comme le foyer idéal pour la race humaine. Une fois le péché entré, Dieu n’eut d’autre choix que de séparer l’humanité du Jardin et de l’arbre de vie, au moins pour un temps.
Hors du Jardin, les humains furent contraints de travailler dur pour assurer leur propre existence. La vie devint plus difficile; et nous avons dû vivre avec la douleur et à la sueur de notre front (Gen 3:16–19). Nos premiers parents avaient confiance que le Roi légitime fournirait un moyen pour revenir dans le Jardin, et ils apportaient des sacrifices aux portes de l’Éden dans l’anticipation fidèle de la rédemption que Dieu, dès le départ, avait offerte au monde déchu.
Le Jardin d’Éden est demeuré sur la terre longtemps après que l’homme en fut devenu un exilé, chassé de ses agréables sentiers. « C’est à la porte de l’incomparable jardin fermé par la pré- sence des gardiens angéliques, et où se révélait la gloire de Dieu, qu’Adam et ses fils venaient adorer le Créateur et renouveler leurs vœux d’obéissance. Plus tard, lorsque la marée montante de l’ini- quité eut envahi le monde et que la malice des hommes fut menacée par un déluge dévastateur, la main qui avait planté l’Éden le retira de dessus la terre. Mais il lui sera rendu, plus glorieux encore, lors du rétablissement final, quand apparaitront “un ciel nouveau et une terre nouvelle’’ », Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 40.
D’autres, cependant, travaillaient sur des « solutions » humaines à nos nouveaux problèmes, et nous voyons la naissance des cités-États, une tentative de créer une vie plus facile, et peut-être de tenter de retrouver ce qui avait été perdu en Éden.
Lisez Genèse 10:1–12. C’est ici que la Bible introduit un certain nombre d’acteurs politiques clés que l’on retrouve tout au long de la Bible, y compris Ninive et Babylone. Compte tenu de ce que nous savons des rôles de ces villes plus tard, que pouvons-nous déduire de ces textes?
Certains ont lu à propos de Nimrod et ont conclu qu’il est un héros noble, semblable aux héros conquérants de la mythologie païenne. Mais quand la Bible le décrit comme « un puissant sur la terre » et « un puissant chasseur devant l’Éternel », ce n’est pas un compliment. Nimrod est grand à ses propres yeux, et il se tient « devant » le Seigneur dans le sens où il défie Dieu. Ce que nous voyons dans ces textes, c’est la propagation de la rébellion contre Dieu, une rébellion qui subsistera jusqu’à ce que, finalement, toute rébellion soit définitivement éradiquée.
Pourquoi le péché de la rébellion contre Dieu est-il plus subtil que ce que nous pourrions réaliser? Comment pouvons-nous nous protéger contre ce trait humain très commun?