Tel qu’il était initialement établi, Israël ne devait pas avoir de monarque humain, comme les autres nations. Cependant, avec le temps, la foi d’Israël a vacillé, et ils se sont mis à convoiter le mode de vie des autres « nations ».
Lisez 1 Samuel 8:4–18. Pourquoi pensez-vous que les anciens trouvaient l’idée d’un roi attrayante? De quelles manières succombons-nous à des tentations similaires?
Il est important de noter que la demande d’un roi était un rejet du règne de Dieu sur Son peuple. Tel qu’il était établi, la nation devait répondre directement au Créateur, et leur relation avec Lui était mise en évidence à travers le sanctuaire et ses services, entre autres choses. En demandant un roi, ils se soumettraient aux mêmes types de souffrances que connaissaient les royaumes païens: conscription militaire dans les guerres du roi, confiscation, impôts, et autres maux. Ils découvriraient que les potentats humains tendent à gouverner en leur propre faveur, au lieu d’être bienveillant, comme Dieu.
De plus, le nouvel arrangement serait permanent: Israël obtiendrait ce qu’ils avaient demandé, mais quand ils réaliseraient que c’était un recul, ils seraient obligés de vivre avec leur choix. « Vous crierez alors contre votre roi que vous vous serez choisi, mais l’Éternel ne vous exaucera point » (1 Sam 8:18, LSG).
Dieu connait la faiblesse de Son peuple, et Il a prédit dès le début qu’Israël demanderait un roi humain. Ils l’ont fait, et une grande partie de l’histoire sacrée est le récit des conséquences de ce choix.
Lisez Deutéronome 17:14–20. Remarquez que Dieu ne dit pas, « Je leur donnerai un roi », mais plutôt, Son peuple décide qu’il en veut un. Dieu a mis en place des gardes-fous pour protéger Son peuple de certains des maux du gouvernement humain – bien que, comme le montre l’histoire de la nation et de ses rois, ces gardes-fous aient souvent été ignorés.
Il suffit de regarder l’histoire d’Israël après qu’ils aient décidé d’avoir un roi pour voir à quel point les choses se sont mal passées sous ces rois. Bien que certains rois aient été mieux que d’autres, même les « bons rois » ont commis des erreurs (pensez à David et Bethsabée). Dans de nombreux cas, la nation a vécu sous le règne de rois successifs qui « faisaient ce qui est mal aux yeux de l’Éternel » (voir 1 Rois 11:6, 1 Rois 15:26, 1 Rois 16:30, 2 Rois 3:2, etc.).
À l’époque, ou même aujourd’hui, tous les gouvernements humains partagent un point commun: des pécheurs gouvernant d’autres pécheurs. Quel mal peut-on prévoir dans ce cas?