L’amour de Dieu est éternel et toujours immérité. Cependant, les humains peuvent le rejeter. Nous avons la possibilité d’accepter ou de rejeter cet amour, mais seulement, Dieu nous aime inconditionnellement de Son amour parfait et éternel au-delà de tout ce que nous faisons (Jer 31:3). Notre amour pour Dieu est une réponse à ce qui nous a déjà été donné avant même que nous ne le demandions.
Lisez 1 Jean 4:7-20, en mettant l’accent sur les versets 7 et 19. Que nous dit cela sur la priorité de l’amour de Dieu?
L’amour de Dieu vient toujours en premier. Si Dieu ne nous avait pas aimé en premier, nous ne pourrions pas L’aimer en retour. Alors que Dieu nous a créés avec la capacité d’aimer et d’être aimés, Dieu Lui-même est le fondement et la source de tout amour. Nous avons le choix, cependant, de l’accepter et de le refléter dans notre vie. Cette vérité est illustrée par la parabole de Christ qui parle du serviteur impitoyable (voir Mt 18:23-35).
Dans la parabole, nous pouvons voir qu’il n’y avait aucun moyen que le serviteur ait pu rembourser ce qu’il devait au maitre. Selon Matthieu 18, le serviteur devait 10 000 talents à son maitre. Un talent s’élevait à environ six mille deniers. Et un denier était le salaire journalier d’un ouvrier moyen (Voir aussi Mt 20:2). Ainsi, il faudrait en moyenne 6 000 jours de travail à un ouvrier pour gagner un talent. Supposons qu’après avoir pris en compte les jours de congé, un ouvrier moyen puisse travailler 300 jours par an et, par conséquent, gagner 300 deniers par an. Il faudrait donc environ vingt ans à un ouvrier moyen pour rembourser un talent, qui consistait en 6 000 deniers (6 000/300 = 20). Pour gagner 10 000 talents, un ouvrier moyen devrait donc travailler 200 000 ans. Bref, le serviteur ne pourrait jamais rembourser cette dette. Pourtant, le maitre éprouva de la compassion pour son serviteur et lui pardonna librement son énorme dette.
Cependant, lorsque ce serviteur pardonné avait refusé de laisser tomber la dette beaucoup plus petite de 100 deniers de l’un de ses compagnons de service et l’avait fait jeter en prison pour cette dette, le maitre fut ému de colère et annula son pardon. Le serviteur perdit ainsi l’amour et le pardon de son maitre. Bien que la compassion et la miséricorde de Dieu ne s’épuisent jamais, on peut finalement rejeter, voire perdre, les bienfaits de la compassion et de la miséricorde de Dieu.
Pensez à ce qui vous a été pardonné et à ce que cela vous a couté d’être pardonné par Jésus. Que devrait vous dire cela sur le pardon aux autres?