Dieu peut-Il se « repentir »? Si oui, qu’est-ce que cela signifierait? Nous avons vu que le caractère de Dieu ne change jamais. Cependant, certains textes bibliques parlent d’un Dieu qui « se repent » ou « se radoucit ». Au moins pour les humains, le repentir implique la reconnaissance que l’on a fait quelque chose de mal. Comment, alors, certains passages bibliques peuvent-ils dépeindre Dieu comme un Dieu qui « se repent »?
Lisez Ex 32:14 et comparez-le à Jer 18:4-10. Que pensez-vous de ces descriptions de Dieu qui « se repent »?
Dans ces passages et dans bien d’autres, Dieu est décrit comme relâchant le jugement en réponse à une repentance ou à une intercession de la part des gens. Dieu promet que, si le peuple se détourne de sa méchanceté, Il se détournera du jugement qu’Il avait prévu. Le fait que Dieu se détourne du jugement en réponseà la repentance humaine est un thème commun dans toute l’Écriture.
Lisez Nb 23:19 et 1 S 15:29. Qu’enseignent ces textes sur le fait que Dieu « se repent »?
Ces passages déclarent explicitement que Dieu « n’est pas un homme pour se repentir » (1 S 15:29, LSG) et « Dieu n’est point un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu’il a déclaré, ne l’exécutera-t il pas? » (Nb 23:19, LSG). Lus à la lumière des autres passages, ces textes ne peuvent pas être interprétés comme signifiant le fait que Dieu ne « se repent » pas du tout, mais ils transmettent plutôt la vérité qu’Il ne « se repent » pas comme le font les humains. Dieu accomplit toujours Ses promesses, et bien qu’Il change de cap en réponse à la repentance humaine, Il le fait toujours en accord avec Sa bonté et Sa Parole. Dieu se détourne du jugement en réponse à la repentance, précisément parce que Son caractère est bon, juste, aimant et miséricordieux.
Quelle est la signification des représentations bibliques d’un Dieu qui « se repent »? Que dit cela sur la constance du caractère de Dieu et sur le fait que Dieu s’intéresse aux véritables relations personnelles?