Le but principal pour lequel Dieu a établi la nation d’Israël n’était pas de condamner le reste du monde, mais de le sauver. Bien sûr, la plupart d’entre nous se sentent condamnés lorsqu’ils sont confrontés à un comportement juste chez quelqu’un d’autre; ainsi, l’existence d’Israël a également servi à mettre en lumière le péché et l’égoïsme des nations qui les entouraient. Les croyants vivant en harmonie avec Dieu mettent en lumière Son caractère juste, ce qui conduit naturellement à la conviction.
Les relations de Dieu avec Israël offrent de riches enseignements sur Ses relations avec l’Église du Nouveau Testament. En effet, de nombreuses manières, la nation d’Israël a servi à préfigurer les erreurs de l’Église. Loin de pouvoir prétendre à une quelconque supériorité par rapport à l’Israël antique, les chrétiens ont été, et sont encore, très vulnérables aux mêmes tentations.
Lisez Matthieu 20:25–28. Quelle erreur Jésus a-t-Il mis en garde Ses disciples d’éviter dans l’établissement de l’œuvre de l’Église chrétienne?
Tel qu’il était initialement établi, Israël ne devait pas avoir de monarque humain, comme les autres nations. Cependant, avec le temps, la foi d’Israël a vacillé, et ils se sont mis à convoiter le mode de vie des autres « nations ».
Lisez 1 Samuel 8:4–18. Pourquoi pensez-vous que les anciens trouvaient l’idée d’un roi attrayante? De quelles manières succombons-nous à des tentations similaires?
Dans le dixième chapitre de la Genèse, nous voyons la naissance de diverses nations. Le mot généralement traduit par « nations » est goyim, qui peut aussi se référer aux Gentils. Genèse 10 nous dit que la race humaine s’est divisée en terres, langues, familles, et « nations » (Gen 10:5; voir aussi Apo 14:6).
Presque immédiatement après l’introduction de ce concept, Dieu appelle Abraham hors de l’une de ces nations pour être différent d’elles et de ce qu’elles représentent.