Lisez Marc 15:42-16:6. Que se passe-t-il dans ce passage, et pourquoi cette histoire est-elle si pertinente pour le récit de la résurrection?
Tous les auteurs des Évangiles s’accordent pour dire que Jésus était mort le jour qu’ils identifient comme étant la « Préparation » (Mt 27:62; Mc 15:42; Lc 23:54; Jn 19:14, 31, 42). La plupart des commentateurs comprennent cela comme une référence au jeudi au crépuscule jusqu’au vendredi au crépuscule. Jésus était mort tard le vendredi après-midi et fut ensuite enterré rapidement avant le coucher du soleil.
Pendant le sabbat, le Seigneur s’était reposé dans la tombe, et tous les disciples de Jésus s’étaient aussi reposés. « Puis elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi » (Lc 23:56, LSG), une action plutôt étrange si, en effet, Jésus avait annulé ou réduit, du moins dans leur esprit, l’obligation d’observer le quatrième commandement. Le samedi soir, les femmes achetèrent des aromates, et le dimanche matin, elles se rendirent à la tombe avec le désir de terminer le processus d’enterrement typique. Bien sûr, Jésus n’y était pas!
Dès le deuxième siècle, les chrétiens commencèrent à considérer l’importance du fait que Jésus soit ressuscité un dimanche. Cela devint la base de la sanctification du dimanche. Mais que nous enseigne le Nouveau Testament?
Lisez Colossiens 2:10-12. Quel est le mémorial de la résurrection de Jésus dans le Nouveau Testament?
Aucun mot dans la Bible ne fait allusion au caractère sacré du dimanche comme étant le mémorial de la résurrection. Le mémorial de la résurrection est plutôt le baptême. « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » (Rm 6:4, LSG).
Indépendamment de la fausse théologie concernant le culte dominical, en tant qu’adventistes, nous devons nous réjouir de la résurrection de Jésus le dimanche matin. Par Sa mort et Sa résurrection, Jésus a triomphé de la mort, et dans Sa résurrection, nous avons la certitude de la nôtre.
« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts » (1 Pi 1:3, LSG).
Regardez la certitude que Pierre avait au sujet de la résurrection de Jésus. Comment pouvons-nous aussi avoir cette certitude?