« D’immenses plaines ondulées en collines gracieuses alternent avec les cimes altières des montagnes de Dieu. C’est sur ces plaines paisibles et le long de ces cours d’eau vive que le peuple de Dieu, longtemps étranger et voyageur, trouvera enfin un foyer... Dans la nouvelle terre, des intelligences immortelles contempleront avec ravissement les merveilles de la puissance créatrice et les mystères de l’amour rédempteur. Plus d’ennemi rusé et cruel pour nous entrainer loin de Dieu. Toutes nos facultés pourront se développer, tous nos talents s’épanouir. L’acquisition de connaissances nouvelles ne fatiguera pas notre esprit, ne lassera point notre énergie. Les plus grandes entreprises seront menées à bien; les plus hautes aspirations seront satisfaites, les plus sublimes ambitions, réalisées. Et, néanmoins, il y aura toujours de nouvelles hauteurs à gravir, de nouvelles merveilles à admirer, de nouvelles vérités à approfondir, mettant à réquisition toutes les facultés de l’esprit, de l’âme et du corps. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, pp. 598, 600.
« Les trésors inépuisables de l’univers seront proposés à l’étude des rachetés de Dieu. Des délices inexprimables attendent les enfants de la nouvelle terre auprès d’êtres qui n’ont jamais péché, et dont ils partageront la joie et la sagesse. Dégagés des entraves de la mortalité, ils seront emportés en un vol inlassable vers les mondes lointains qui ont frémi au spectacle des misères humaines et entonné des chants de joie chaque fois qu’ils apprenaient le salut d’un pécheur. Les élus participeront avec eux aux trésors de science et d’intelligence accumulés au cours des siècles par la contemplation des œuvres de Dieu. Ils verront sans voiles les gloires de l’espace infini constellé de soleils et de systèmes planétaires, parcourant avec ordre leurs orbites autour du trône de la divinité. Tous les objets de la création, du plus petit au plus grand, porteront la signature du Créateur et manifesteront les richesses de sa puissance. » (La tragédie des siècles, p. 600).
« La grande tragédie est terminée. Le péché et les pécheurs ne sont plus: l’univers est purifié. Dans l’immense création, tous les cœurs éprouvent la même allégresse. Des ondes de vie, de lumière et de joie, jaillissant du trône du Créateur, envahissent les derniers recoins de l’espace infini. De l’atome le plus imperceptible aux mondes les plus vastes, tant des êtres animés que des objets inanimés, s’élève, par la voie de leur beauté incomparable et de leur joie sans mélange, un cantique d’allégresse proclamant que Dieu est amour. » (La tragédie des siècles, p. 601).
Discussion:
Selon vous, pourquoi Dieu permet-Il que le péché perdure si longtemps? Au même moment, aucun être humain ne souffre dans ce monde plus longtemps que sa propre existence. En d’autres termes, personne ne souffre plus longtemps que la durée de sa propre vie. Combien la durée de vie d’un être humain est-elle si courte comparée aux milliers d’années de péché? Comment cette perspective peut-elle nous aider à aborder la question difficile du mal?
Comment la période de mille ans connue sous le nom de millénium s’inscrit-elle dans le plan du salut? Pensez à ce que ceci nous dit du caractère de Dieu: ce n’est que lorsque tous les rachetés auront eu l’occasion de voir la justice, l’équité et l’amour de Dieu que le jugement final, la punition finale, sera infligé aux perdus.