Lisez Marc 3:20-35. Quel lien voyez-vous entre les deux récits entrelacés dans ce passage?
Ce passage est le premier récit raconté selon la méthode des récits entrelacés dans Marc, où l’auteur commence un récit puis l’interrompt par un autre récit, le premier n’étant terminé qu’après.
Le récit principal parle des parents de Jésus qui s’apprêtaient pour se saisir de Lui parce qu’ils pensaient qu’Il avait perdu la raison (Mc 3:21). Le récit intégré est celui des scribes de Jérusalem accusant Jésus d’être de connivence avec le diable. (L’étude d’aujourd’hui se focalise sur le récit intégré dans Marc 3:22–30.)
Dans Marc 3:22, les scribes accusaient Jésus de recevoir Son pouvoir de guérison du diable. Jésus répondit d’abord par une question primordiale: « Comment Satan peut-il chasser Satan? » Que Satan travaille contre lui-même n’a aucun sens. Jésus parla ensuite de la division au sein d’un royaume, d’une maison et de Satan lui-même, montrant à quel point une telle division serait absurde pour leur succès. Mais ensuite, le Seigneur renversa les rôles et parla du fait de lier un homme fort afin de piller sa maison. Dans ce dernier exemple, Jésus est le voleur entrant dans la maison de Satan, liant le prince des ténèbres pour libérer ses captifs.
Lisez Marc 3:28-30. Qu’est-ce que le péché impardonnable, et quelle est sa signification?
Le péché impardonnable est le péché contre le Saint-Esprit, attribuant l’œuvre de l’Esprit au diable. Notez que dans Marc 3:30, la raison pour laquelle Jésus faisait Sa déclaration dans Marc 3:28, 29 est que les scribes disaient qu’Il avait un esprit impur, alors qu’en réalité Il avait le Saint-Esprit. Si vous attribuez l’œuvre du Saint-Esprit au diable, vous ne serez pas alors en mesure d’écouter le Saint-Esprit; parce qu’une personne ayant ses sens ne voudra pas suivre la direction du diable.
Pourquoi la crainte d’avoir commis le « péché impardonnable » révèle-t-elle que vous ne l’avez pas commis? Pourquoi la peur elle-même prouve-t-elle que vous ne l’avez pas fait?