Lisez Matthieu 5:17, 18; Psaume 111:7, 8; Ecclésiaste 12:13, 14; 1 Jean 5:3; et Proverbes 28:9. Qu’enseignent ces passages de la Bible sur la relation entre le chrétien et la loi?
Les adventistes du septième jour suivent les traces des réformateurs protestants qui avaient défendu le caractère sacré de la loi de Dieu. Notez cette affirmation puissante de Jean Wesley: « Jésus n’a pas aboli la loi morale des dix commandements dont les prophètes ont revendiqué la sainteté. L’objet de sa venue n’était pas d’en révoquer une partie quelconque. Cette loi – fermement établie comme un fidèle témoin qui est dans le ciel – ne peut être abrogée. Elle existe dès le commencement du monde, ayant été écrite, non sur des tables de pierre, mais dans le cœur des hommes quand ils sont sortis des mains du Créateur. Et bien que ses caractères, tracés du doigt de Dieu, soient maintenant profondément altérés par le péché, ils ne pourront être entièrement effacés, aussi longtemps qu’il restera en nous quelque conscience du bien et du mal. Toutes les parties de cette loi restent obligatoires pour la famille humaine et dans tous les siècles. Elle ne dépend ni des temps, ni des lieux, ni des circonstances; elle repose sur la nature de Dieu, sur celle de l’homme et sur leurs immuables relations mutuelles. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 227.
Comparez Exode 34:5-7 à Romains 7:11, 12; Psaumes 19:7-11; Psaumes 89:14; et Psaumes 119:142, 172. Que nous apprennent ces passages sur la relation entre la loi de Dieu et Son caractère?
Satan déteste la loi de Dieu, qui est la transcription de Son caractère, le fondement de Son trône et la base morale de l’humanité. « Mais ils avaient bien compris que si le sanctuaire terrestre était une image, une ombre du céleste, la loi déposée dans l’arche du terrestre était une copie exacte de celle du céleste. Or, pour eux, l’acceptation de la vérité concernant le sanctuaire céleste entrainait la reconnaissance des droits de la loi de Dieu et l’obligation d’observer le sabbat du quatrième commandement. Cela suscita une opposition acharnée contre l’exposé clair et scripturaire du ministère de Jésus-Christ dans le sanctuaire céleste. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, pp. 380, 381.
Quelles sont les raisons souvent évoquées par certains pour affirmer que nous ne sommes plus obligés de respecter les dix commandements? Que se cache derrière tout cela?