Comparez Actes 5:28-32, Éphésiens 6:10-12 et Apocalypse 3:11. Quel principe de base trouve-t-on dans ces textes?
L’un des traits distinctifs des Vaudois, et de chacun des réformateurs, était leur allégeance absolue à Dieu, leur obéissance à l’autorité de l’Écriture et leur engagement en faveur de la suprématie de Christ, et non de la papauté. Leur esprit était rempli d’histoires de foi et de courage du Nouveau Testament.
Tout comme Pierre et les apôtres, ils pouvaient dire: « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:29, LSG). Ils avaient compris l’avertissement de Paul: « fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante » (Eph 6:10, LSG), et avaient pris au sérieux le conseil de Jésus: « Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apo 3:11, LSG). Ces hommes et femmes de foi avaient eu le courage de défendre les vérités de la Parole de Dieu, plutôt que de se soumettre aux traditions de l’Église romaine.
Les Vaudois étaient l’un des premiers groupes à avoir la Bible dans leur propre langue. Un récit émouvant de leur copie manuelle de la Bible, écrit par Jean Léger, copiste vaudois de la Bible, contient des informations de première main sur leur travail, y compris des dessins. Les Vaudois copiaient secrètement les Écritures dans leurs communautés montagnardes du nord de l’Italie et du sud de la France. Dès leur plus jeune âge, les jeunes recevaient de leurs parents l’instruction d’apprendre par cœur de larges portions de l’Écriture. Des équipes de copistes de la Bible travaillaient ensemble pour copier laborieusement la Bible. Nombre de ces jeunes adultes vaudois voyageaient à travers l’Europe en tant que marchands, partageant discrètement les vérités de l’Écriture. Certains s’étaient inscrits à l’université et, lorsque l’occasion se présentait, ils partageaient des passages des Écritures avec leurs camarades de classe. Guidés par le Saint-Esprit, au moment opportun, ils donnaient des portions de leurs précieux passages des Écritures aux chercheurs honnêtes, lorsqu’ils sentent une réceptivité de leurs parts. Beaucoup avaient payé de leur vie, leur fidélité et leur dévouement à Dieu. Bien que les Vaudois n’aient pas compris clairement tous les enseignements de la Bible, ils avaient préservé la vérité de la Parole de Dieu pendant des siècles en la partageant avec d’autres.
« Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat va croissant jusqu’au milieu du jour » (Pro 4:18, LSG). Salomon compare le chemin par lequel Dieu conduit Ses enfants à une lumière qui éclaire progressivement. Si Dieu appuyait simplement sur un interrupteur cosmique qui ferait briller le soleil de tout son éclat instantanément, cela nous aveuglerait. Après que les ténèbres aient englouti le monde pendant des siècles, Dieu a suscité des hommes et des femmes, attachés à Sa Parole, qui ont continué à chercher plus loin.
Comment pouvons-nous, tout en reflétant la lumière de Christ, briller dans notre propre communauté? Le faisons-nous?