Lisez Marc 4:1-9. À quoi ressemblent les différents sols et qu’advient-il de la graine qui y tombe?
En lisant les paraboles de Jésus dans les Évangiles, les gens ont souvent ten-dance à passer rapidement à l’interprétation que Jésus donne. Après tout, n’est-ce pas le but de ces histoires: enseigner une vérité spirituelle pour la vie chrétienne? Oui, mais parfois, à part de brefs commentaires comme « Le royaume de Dieu est semblable à » ou « Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende », Jésus n’explique pas la parabole.
Par conséquent, il est bon de ralentir et d’analyser simplement l’histoire ellemême afin de saisir la direction vers laquelle pointent ses différentes caractéristiques narratives. Faire cela avec la parabole du semeur donne une variété d’idées. La graine est la même dans chaque cas mais tombe sur quatre types de sol différents. Le type de sol influence grandement le résultat de la semence. Au lieu d’une histoire continue, la parabole est composée plutôt de quatre histoires individuelles racontées jusqu’à leur achèvement dans chaque contexte. Le temps nécessaire pour terminer l’histoire s’allonge à chaque histoire successive.
La graine qui était tombée sur le chemin fut immédiatement picorée par les oiseaux. « Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin: les oiseaux vinrent, et la mangèrent » (Mc 4:4, LSG). La graine qui était tombée sur le sol rocheux prit quelques jours ou quelques semaines pour atteindre son résultat raté, qui comprenait le fait d’être brulée par le soleil. Celle qui était tombée parmi les épines mit encore plus de temps pour atteindre sa fin improductive, étouffée comme elle l’était par les épines. La graine qui était tombée sur le bon sol prit le plus de temps, probablement une saison de croissance entière, comme le cas d’une culture normale.
Trois des histoires parlent d’échecs; seule la dernière parle du succès, c’est-àdire, une bonne récolte. La longueur des histoires, la période de temps de plus en plus longue pour chaque histoire successive, et le fait qu’une seule histoire parle de succès, tout indique le risque d’échec, mais le résultat abondant du succès. La parabole semble indiquer le prix du discipulat et les risques encourus, mais aussi la récompense abondante du fait de suivre Jésus.
Quelles sont les autres leçons spirituelles que nous pouvons apprendre de la nature?