Lisez les Psaumes 5:3, 30:5, 49:14, 59:16, 92:2, 119:147, 2 Pierre 1:19 et Apocalypse 22:16. Quel est le moment de la journée symboliquement représenté comme étant le moment de la rédemption divine, et pourquoi?
Dans les Psaumes, le matin est typiquement le moment où la rédemption de Dieu est anticipée. Le matin révèle la faveur de Dieu, qui met fin à la longue nuit de désespoir et de détresse (Ps 130:5, 6). Dans le Psaume 143, la délivrance de Dieu transformera les ténèbres actuelles de la mort (Ps 143:3 ) en lumière d’un nouveau matin (Ps 143:8), et le fait d’être dans la fosse (Ps 143:7) en une conduite « sur la voie droite » (Ps 143:10).
Lisez Marc 16:1-8. Que s’était-il passé dans ce récit le matin, et pourquoi est-ce si important pour nous?
Le matin de la résurrection de Jésus-Christ a ouvert la voie au matin éternel du salut de Dieu pour tous ceux qui croient en Son nom. Les disciples de Jésus avaient fait l’expérience de la pleine force de la promesse du Psaume 30:5: « Le soir arrivent les pleurs, et le matin l’allégresse », lorsqu’ils avaient rencontré le Seigneur ressuscité. Ce n’est que par la faveur et l’amour inconditionnel de Dieu que nos pleurs se transforment en joie (Ps 30:5, 7).
Tout comme l’étoile du matin annonce la naissance d’un jour nouveau, la foi annonce la nouvelle réalité de la vie éternelle pour les enfants de Dieu (2 Pi 1:19). Jésus est appelé l’étoile brillante du matin (Apo 22:16), que nous attendons avec impatience pour établir Son royaume dans lequel il n’y aura plus de nuit, de mal et de mort (Apo 21:1-8, 25). En fin de compte, plus que toute autre chose, c’est ce que nous attendons lorsque nous parlons du fait d’espérer en l’Éternel. Et, assurément, l’attente en vaut la peine.
« Le Christ avait proclamé triomphalement, sur le sépulcre ouvert: “Je suis la résurrection et la vie.” Un Dieu seul pouvait parler ainsi. Toutes les créatures ne vivent que grâce à la volonté et à la puissance de Dieu. Elles vivent dans un état de dépendance à l’égard de la vie divine. Depuis le séraphin le plus élevé jusqu’à l’être animé le plus humble, tous sont alimentés par la source de la vie. Celui-là seul qui est un avec Dieu pouvait dire: J’ai le pouvoir de donner ma vie, et j’ai le pouvoir de la reprendre. Le Christ possédait, dans sa divinité, la puissance qui lui permettrait de briser les liens de la mort. » Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 787, 788.
La mort, dit-on, est gravée dans nos cellules dès la naissance. Bien que cela soit vrai, du moins pour les êtres déchus que nous sommes, que nous promet la résurrection de Jésus à propos de la temporalité de la mort? Pourquoi ne devons-nous jamais oublier l’effet éphémère de la mort sur nous?