Lisez Marc 5:21-24. Quelles sont les caractéristiques particulièrement importante de Jaïrus?
Les chefs religieux comme Jaïrus n’étaient pas généralement amis avec Jésus (voir Mc 1:22; Mc 3:2, 6; Lc 13:14). Donc, il est probable qu’il soit désespéré. Ce désespoir est illustré par le fait que Jaïrus s’était jeté aux pieds de Jésus. Son plaidoyer est compréhensible pour tout parent – sa fille est mourante. Mais il a la foi que Jésus peut intervenir. Sans un mot, Jésus s’en alla avec le père en direction de sa maison.
Lisez Marc 5:25-34. Qu’est-ce qui a interrompu la progression vers la maison de Jaïrus?
L’histoire s’interrompt soudainement pour laisser place à une autre scène pitoyable – une femme qui a vécu douze années terribles de maladie. Cette histoire de Jaïrus et de la femme est la deuxième histoire racontée selon la technique narrative d’entrelacement dans Marc (voir Mc 3:20-35, développée dans la leçon 3). Dans cette histoire, les personnages contrastés, Jaïrus et la femme, étaient venus à Jésus pour obtenir de l’aide.
La femme vint par-derrière Jésus et toucha Ses vêtements. Immédiatement, elle fut guérie. Mais Jésus s’arrêta et demanda: « Qui a touché mes vêtements? » La femme, qui avait été si malade, se sentit soudainement en bonne santé. Toutefois, elle craignait que Jésus soit en colère pour ce qui s’était passé. C’était une grande lutte avec ses émotions. Mais Jésus voulait guérir, non seulement son corps, mais aussi son âme.
Ensuite, ce fut le tour de Jaïrus (voir Mc 5:35-43). C’était aussi une grande lutte émotionnelle pour ce dirigeant de la synagogue. Jésus n’avait permis à personne d’autre d’aller avec Lui et les parents, sauf Pierre, Jacques et Jean. Il déclara ensuite que la jeune fille n’était pas morte mais qu’elle dormait. Il chassa tous les endeuillés et entra dans la pièce où gisait la fille morte. Prenant sa main, Il dit: « Talitha koumi ». Marc traduit ces mots, « Jeune fille, lève-toi ». En effet, le mot Talitha signifie « agneau » et serait donc un terme d’affection pour un enfant choyé. Le commandement de garder les choses secrètes fait partie du motif « révélation/secret » qui traverse Marc et pointe vers l’identité de Jésus et du fait que, en fin de compte, Il ne pourra pas rester caché.