Le problème du mal est exprimé non seulement dans les contextes contemporains, mais aussi dans les Écritures elles-mêmes.
Lisez Jb 30:26, Jer 12:1, Jer 13:22, Mal 2:17 et Ps 10:1. Comment ces textes mettent-ils le problème du mal au premier plan de l’expérience humaine?
Ces textes soulèvent de nombreuses questions qui nous sont encore d’actualité. Pourquoi semble-t-il que les méchants prospèrent et que ceux qui font le mal en jouissent, même si ce n’est pas toujours le cas, mais quand même c’est assez souvent le cas? Pourquoi les justes souffrent-ils tant? Où se trouve Dieu quand le mal se produit? Pourquoi Dieu semble-t-Il parfois être loin de nous, voire caché?
Quoi que nous disions sur ces questions et sur le problème du mal en général, nous devons nous assurer de ne pas banaliser le mal. Nous ne devons pas essayer de résoudre le problème en minimisant la gravité du mal dans le monde. Le mal est très mauvais, et Dieu le déteste encore plus que nous ne le détestions. Ainsi,nous pouvons nous joindre au cri qui retentit dans toute l’Écriture en réponseaux nombreux maux et injustices dans le monde: « Jusques à quand, ô Éternel? »
Lisez Matthieu 27:46. Comment comprenez-vous ces paroles de Jésus? Que transmettent-elles sur la façon dont le mal a touché Dieu de la manière la plus frappante qui soit?
Sur la croix, Jésus Lui-même avait posé la question: « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? » (Mt 27:46, LSG). Ici, en particulier, nous voyons que Dieu Lui-même est touché par le mal, une vérité étonnante puissamment mise en évidence dans la souffrance et la mort de Christ sur la croix, où tout le mal du monde était tombé sur Lui.
Mais même dans ce cas, il y a de l’espoir. L’œuvre de Christ à la croix a vaincu la source du mal, Satan, et finira par défaire entièrement le mal. Jésus avait cité les paroles du Psaumes 22:1, et le Psaume se termine en triomphe.
Sur la croix, Jésus attendait avec impatience une espérance qu’Il ne voyait pas à l’époque. Comment pouvons-nous tirer du réconfort de Son expérience quand nous aussi, n’arrivons pas à voir l’espérance devant nous?