« Et l’Éternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche; et il arrivera que quiconque sera mordu et le regardera, sera guéri. » (Nombres 21:8)
L’église chrétienne primitive s’était développée non seulement parce que ses membres prêchaient l’évangile, mais aussi parce qu’ils vivaient l’évangile. Les croyants pratiquaient le ministère de Christ qui « parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple » (Mt 4:23, LSG). Jésus se souciait, profondément, des gens, et l’église du Nouveau Testament en faisait de même.
« Il y a une grande paix pour ceux qui aiment ta loi, et rien ne peut les renverser. » (Psaumes 119:165)
Oui, un amour véritable pour le Saint Livre nous cause une grande paix, dont la source est en Dieu. Que sa loi devienne la compagnie habituelle de notre vie; elle produira dans nos cœurs un repos profond, que rien d’autre ne pourrait nous donner. Le Saint-Esprit agit au moyen de cette Parole comme un consolateur dont la bienfaisante influence vient calmer les agitations de nos cœurs.
Tout au long des premiers siècles du christianisme, l’église chrétienne s’était développée rapidement, malgré les emprisonnements, les tortures et les persécutions. Des croyants fidèles, totalement engagés envers Christ, remplis du Saint-Esprit, avaient proclamé Sa Parole avec puissance; des vies furent transformées et des dizaines de milliers de personnes se convertirent.
« La nuit suivante, le Seigneur étant venu à lui, lui dit: Paul, aie bon courage; car, comme tu as rendu témoignage à Jérusalem de ce qui me concerne, il faut aussi que tu rendes témoignage à Rome. » (Actes 23:11)
Ètes-vous un des témoins du Seigneur et vous trouvez-vous, en danger maintenant? Souvenez-vous, dans ce cas, que vous êtes immortels, jusqu’à ce que votre œuvre soit achevée. Si le Seigneur vous charge encore d’un témoignage pour lui, vous vivrez pour le rendre. Qui peut briser l’instrument que Dieu veut encore employer?
La miséricorde, la grâce, la providence et la prescience de Dieu sont clairement révélées dans les évènements qui avaient conduit à la destruction de Jérusalem. Cestius Gallus et les armées romaines avaient encerclé la ville. Dans un mouvement inattendu, alors que leur attaque semblait imminente, ils se retirèrent. Les armées juives les poursuivirent et remportèrent une grande victoire.
« Et tous les peuples de la terre verront que le nom de l’Éternel est proclamé sur toi, et ils te craindront. » (Deutéronome 28:10)
Pourquoi donc les craindre? C’est faire preuve d’incrédulité plus que de foi. Dieu peut nous rendre si semblables à lui, que les hommes soient forcés de reconnaître que nous portons son Nom à juste titre et que nous appartenons réellement à l’Éternel. Puissions-nous obtenir cette grâce que le Seigneur ne désire que de répandre sur nous.
Assis sur le mont des Oliviers, surplombant la ville de Jérusalem, Jésus avait le cœur brisé. L’Évangile de Jean dit: « Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue » (Jean 1:11, LSG). Jésus avait fait tout ce qu’Il pouvait pour sauver Son peuple de la destruction de Sa ville bienaimée.
L’amour de Jésus pour Son peuple provenait d’un cœur d’amour infini. Il leur avait demandé à plusieurs reprises, dans l’amour, de se repentir et d’accepter Sa gracieuse invitation à la miséricorde.