La miséricorde, la grâce, la providence et la prescience de Dieu sont clairement révélées dans les évènements qui avaient conduit à la destruction de Jérusalem. Cestius Gallus et les armées romaines avaient encerclé la ville. Dans un mouvement inattendu, alors que leur attaque semblait imminente, ils se retirèrent. Les armées juives les poursuivirent et remportèrent une grande victoire.
Devant la fuite des Romains et la poursuite des Juifs, les chrétiens de Jérusalem se réfugièrent à Pella, en Pérée, au-delà du Jourdain. « Le signe promis avait paru, et l’occasion était donnée aux chrétiens sur le qui-vive et à tous ceux qui le voulaient d’obéir à l’ordre du Seigneur. Les choses tournèrent de telle façon que ni les Juifs, ni les Romains ne s’opposèrent à leur fuite. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, page 26.
Lisez Psaumes 46:1 et ésaïe 41:10. Que nous apprennent ces passages sur la sollicitude providentielle de Dieu?
Dieu est souverain et domine les évènements sur terre pour l’accomplissement ultime de Ses desseins divins. Bien que Dieu modifie parfois Ses plans initiaux en fonction de nos choix humains, Son plan ultime pour cette planète s’accomplira. Il y aura des moments où le peuple de Dieu connaitra des difficultés, des persécutions, des emprisonnements et même la mort pour la cause de Christ. Mais même dans les moments les plus difficiles, face aux attaques les plus vicieuses de Satan, Dieu soutient et préserve Son église.
Lisez Hébreux 11:35-38 et Apocalypse 2:10. Quelle réalité ces textes révèlent-ils sur notre combat contre les forces du mal? Comment ces passages s’harmonisent-ils avec l’idée de la protection de Dieu évoquée dans la question précédente? Y a-t-il une contradiction entre l’idée de la protection de Dieu et le fait que Dieu permette à certains de faire face aux souffrances douloureuses et même de mourir en martyrs pour la cause de Christ?
« Les efforts de Satan pour détruire l’Église par la violence étaient inutiles. Le grand conflit dans lequel périssaient les disciples du Christ ne s’arrêtait pas avec la vie de ces fidèles témoins tombés à leur poste. Apparemment vaincus, ils étaient vainqueurs. Les serviteurs de Dieu pouvaient mourir: l’Évangile continuait à se répandre, et le nombre de ses adhérents allait en augmentant. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 35.
Que doit signifier pour nous le fait que les auteurs de la Bible, qui avaient certainement connu la douleur et la souffrance, aient pu néanmoins, à maintes reprises, écrire sur la réalité de l’amour de Dieu? Comment pouvons-nous aussi éprouver ce même amour de Dieu pour nous-mêmes?