Lisez Gn 36:15; Nb 13:6, 30-32; et Js 14:6, 14. Qui était Caleb? Quelle était sa place parmi le peuple d’Israël?
Le nom de Caleb vient du mot hébreu Keleb, « chien », qui apparait dans l’Ancien Testament toujours dans un contexte négatif. Toutefois, Keleb est utilisé dans des lettres et des hymnes extrabibliques pour exprimer le courage, laténacité et la fidélité d’un serviteur envers son maitre. À cet égard, Caleb a été fidèle à son nom, faisant preuve tout au long de sa vie d’une loyauté inébranlable envers son Seigneur.
Que révèle l’attitude de Caleb, lui qui n’hésita pas à exprimer son opinion, quand bien même celle-ci allait à l’encontre de celle de la majorité des espions et suscitait l’hostilité du peuple d’Israël, au point qu’il fut menacé de mort? Voir Nb 14:6–10, 21–25; Nb 26:65; Nb 32:12.
Considérez ces importants dirigeants israélites, contemporains de Josué et de Caleb: Schammua, Schaphath, Jigual, Palthi, Gaddiel, Gaddi, Ammiel, Sethur, Nachbi et Guéuel. Ces noms vous semblent-ils familiers? Probablement pas. Pourquoi? Parce que ce sont les noms des dix autres espions envoyés par Moïse pour explorer le pays de Canaan. Ils sont oubliés parce que leurs noms n’étaient pas dignes de souvenirs. Le rapport qu’ils avaient apporté dépeignait la Terre promise comme impossible à conquérir. Ils se considéraient comme des sauterelles comparées aux géants qui habitaient certaines régions du pays, et leurs cœurs fondaient de peur devant les murs « imprenables » des villes fortifiées de Canaan.
Caleb, étant le plus âgé des deux espions qui avaient apporté un rapport positif, prit l’initiative de présenter une autre possibilité: l’attitude de la foi. Il défendit ce qu’il savait juste, au risque de sa vie: « Toute l’assemblée parlait de les lapider » (Nb 14:10, LSG).
Que faites-vous lorsque la plupart des gens autour de vous semblent avoir une opinion différente, qui va à l’encontre de vos convictions les plus profondes?