Lire Ellen G. White, « Lévi-Matthieu », pp. 257-267; et « Le sabbat », pp. 268-277, dans Jésus-Christ
« Interrogé en ces termes: “Est-il permis de faire une guérison le jour du sabbat?” Jésus répondit: “Lequel d’entre vous, s’il n’a qu’une brebis et qu’elle tombe dans une fosse le jour du sabbat, ne la saisira pour l’en retirer ? Combien un homme ne vaut-il pas plus qu’une brebis? Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat.” Matthieu 12:10-12. Les espions, craignant de se mettre dans l’embarras, n’osèrent pas répondre au Christ en présence de la foule. Ils savaient bien qu’il avait dit la vérité. Ils auraient préféré laisser quelqu’un souffrir plutôt que d’enfreindre leurs traditions, tandis qu’ils auraient secouru un animal pour éviter une perte matérielle.
On prenait donc plus de soins d’une bête que d’un homme, créé à l’image de Dieu. Voilà bien la mentalité de toutes les fausses religions, dont l’origine est le désir de s’élever au-dessus de Dieu; elles ont pour résultat de le dégrader en le faisant descendre au-dessous du niveau de la brute. Toute religion qui fait la guerre à la souveraineté de Dieu, prive l’homme de la gloire qu’il possédait à la création, et qui doit lui être rendue en Christ. Toute religion dénaturée apprend à ses adeptes à ne pas se soucier des besoins, des souffrances et des droits de l’homme.L’Évangile attribue la plus grande valeur à l’humanité qui a été rachetée au prix du sang du Christ, et il nous enseigne les plus tendres égards pour les besoins et les malheurs de l’homme. Le Seigneur dit: “Je rendrai les hommes plus rares que l’or fin; oui, je rendrai les hommes plus rares que l’or d’Ophir.” Ésaïe 13:12. » Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 273, 274.
Discussion:
Quelles stratégies ou pratiques vous aident, vous et votre église locale, à rester sensibles à la souffrance silencieuse des personnes telles que le paralytique dans Marc 2?
Pensez à combien les chefs religieux qui rejetaient Jésus, étaient aveuglés par la haine, la tradition, le dogme et la religion en général, de sorte que même Ses miracles, qui auraient dû leur ouvrir l’esprit, ne l’avaient pas fait. Comment pouvons-nous, en tant que peuple, faire attention à ce que quelque chose de semblable ne nous arrive?
Comment votre église locale peut-elle devenir une « famille » pour ceux dont la famille immédiate les a peut-être rejetés à cause de leur foi?
Attardez-vous davantage sur la question du « péché impardonnable ». Dans votre classe, discutez de sa signification et de la façon dont nous pouvons être surs de ne pas le commettre.