Bien que la colère divine soit une chose « terrible », elle n’est en aucun cas immorale ou sans amour. Au contraire, dans l’Ancien et le Nouveau Testament, Dieu exprime Sa colère contre le mal à cause de Son amour. La colère divine est terrible à cause de la méchanceté insidieuse du mal en contraste avec la pure bonté et la splendeur de Dieu.
À cet égard, l’amour est essentiel à Dieu; la colère ne l’est pas. Là où il n’y a ni mal ni injustice, il n’y a pas de colère. En fin de compte, l’action la plus aimante de Dieu d’éradiquer le mal de l’univers éliminera également et efficacement la colère et la fureur; et cela parce qu’il n’y aura plus jamais d’injustice ou de mal. Il n’y aura, pour toujours, que l’éternité de la félicité et de la justice dans une relation amoureuse parfaite. Il n’y aura plus jamais de colère divine parce qu’elle ne sera point nécessaire. Quelle merveilleuse pensée!
Certains craignent que la colère divine ne soit involontairement considérée comme un droit à la vengeance humaine. Lisez Dt 32:35, Pr 20:22, Pr 24:29, Rm 12:17-21 et Hb 10:30. Comment ces textes nous mettent-ils en garde contre la vengeance humaine?
Selon les Écritures, Dieu a le droit d’apporter le jugement, et quand Il le fait, Il le fait toujours avec une justice parfaite. L’Ancien et le Nouveau Testament réservent explicitement la vengeance à Dieu. Comme Paul l’écrit dans Romains 12:19 (LSG), « Ne vous vengez point vous-mêmes, bienaimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: à moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur » (citant Deutéronome 32:35).
Alors que Dieu finit par apporter un jugement contre l’injustice et le mal, Christ a ouvert la voie à tous ceux qui croient en Lui. En effet, c’est « Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (1 Thes 1:10; Voir aussi Rm 5:8, 9). Et il en est ainsi selon le plan de Dieu: « Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus Christ » (1 Thes 5:9, LSG). La colère divine n’est pas annulée, mais ceux qui ont foi en Jésus seront délivrés d’une telle colère grâce à Christ.
De quelle manière l’expiation de Christ a-t-elle maintenu la justice tout en nous délivrant de la colère? Reconnaissant que des dispositions avaient été prises pour vous, malgré vos défauts, à quel point devriez-vous être plus gracieux envers les autres?