Dans Jean 6:4, 5, l’apôtre s’efforce d’affirmer que le moment de la multiplication des pains était proche de la Pâque. La Pâque était une commémoration de la délivrance d’Israël d’Égypte. L’agneau pascal avait pris la place des premiers-nés d’Israël. Ce sacrifice symbolisait la mort de Jésus en notre faveur. Sur la croix, le châtiment que nous méritions à cause de nos péchés était tombé sur Jésus. Christ, notre Pâque, fut immolé pour nous (1 Cor 5:7).
« Voyez l’Être sans péché écrasé sous la culpabilité du monde; la face de son Père se voile; son cœur se brise; il expire. Ce grand sacrifice fut consenti pour racheter l’homme perdu. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 476.
Lisez Jean 6:1-14. Quels parallèles peut-on trouver entre Jésus et Moïse dans ce passage? C’est-à-dire, quel acte Jésus avait-il posé, ce qui aurait dû rappeler au peuple la délivrance que leurs ancêtres avaient reçue par le ministère de Moïse?
De nombreux détails de cette histoire placent Jésus en parallèle avec Moïse dans l’Exode. Le temps de la Pâque (Jn 6:4) indique la grande délivrance de l’Égypte. Jésus monta sur une montagne (Jn 6:3), tout comme Moïse était monté sur le mont Sinaï. Jésus mit Philippe à l’épreuve (Jn 6:5, 6), tout comme les Israélites avaient été éprouvés dans le désert. La multiplication des pains (Jn 6 :11), rappelle la manne. Le ramassage des restes de la nourriture (Jn 6:12), rappelle le ramassage de la manne par les Israélites. Douze paniers de restes furent ramassés (Jn 6:13), le même nombre que les douze tribus d’Israël. Et les gens dirent que Jésus est le prophète qui devrait venir dans le monde (Jn 6:14), ce qui est parallèle au « prophète comme Moïse », prédit dans Deutéronome 18:15. Tout cela indique que Jésus était le nouveau Moïse, venu pour délivrer Son peuple.
Ainsi, Jean montre Jésus non seulement en train de faire des signes et des prodiges, mais aussi des signes et des prodiges qui, dans leur contexte, auraient dû avoir une signification particulière pour le peuple juif. Il les dirigeait, en substance, vers Sa propre divinité.
Lisez Esa 53:4-6 et 1 Pi 2:24. Quelle grande vérité ces textes enseignent-ils au sujet de Jésus en tant qu’Agneau de Dieu? Comment Sa divinité est-elle liée à cette vérité, et pourquoi cette vérité est-elle la vérité la plus importante que nous puissions jamais connaitre?