En plus des miracles spécifiques que Jean a utilisés pour désigner Jésus comme le Messie, le livre contient également la plus vaste discussion sur les miracles, les œuvres et les prodiges que Jésus avait accomplis.
Les signes et les prodiges, en eux-mêmes, n’étaient pas une preuve de Sa messianité, parce que de nombreux prophètes, parfois faux, accomplissent également des miracles. Jean n’a pas parlé des miracles parce qu’ils indiquaient seulement un grand faiseur de miracles. Les miracles dont a parlé Jean avaient le caractère unique de désigner Jésus comme le Messie et de montrer qu’Il venait en effet de Dieu le Père Lui-même.
Lisez Jean 5:17, 20, 36-38. Comment ces versets décrivent-ils la relation entre Jésus et Dieu le Père, en particulier dans le contexte des miracles?
Jésus avait utilisé les miracles pour montrer Sa relation étroite avec le Père. Les deux ne faisaient qu’un. Les œuvres montraient que « le Père est en moi et que je suis dans le Père » (Jn 10:38, LSG; voir aussi Jn 14:10, 11.)
Le but de la venue de Jésus était d’accomplir les œuvres de Celui qui L’avait envoyé, afin que ces œuvres soient manifestées au monde. C’est-à-dire, Il était venu faire l’œuvre pour laquelle le Père L’avait envoyé, et les œuvres qu’Il avaient faites témoignaient, clairement, qu’Il venait du Père.
Toutefois, comme nous l’avons déjà vu, malgré les signes puissants et les témoignages de nombreuses personnes, les gens avaient choisi de ne pas croire. Les chefs religieux demandèrent à Jésus: « Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en suspens? Si tu es le Christ, dis-le nous franchement. Jésus leur répondit: Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi » (Jn 10:24, 25).
Si Jésus avait déclaré ouvertement qu’Il était le Messie, les chefs religieux – cherchant à trouver quelque chose contre Lui – se seraient jetés sur Lui. Sachant cela, Jésus montra plutôt du doigt les œuvres qu’Il avait faites. Si Jésus avait dit qu’Il était le Christ, ils auraient facilement pu chercher à le nier. Mais comment pourraient-ils nier les miracles, les œuvres et les prodiges? C’étaient des témoignages puissants de qui Il était et d’où Il venait.
Comment pouvons-nous nous protéger contre la dureté de cœur que nous voyons chez ces chefs religieux? De quelles manières pourrions-nous être en train de lutter contre l’œuvre de Dieu dans notre propre vie?