Lire Ellen G. White, « Nicodème », pp. 150-159, dans Jésus-Christ.
Nicodème « sonda les Écritures d’une manière différente, non pas pour discuter une théorie, mais pour vivifier son âme. Il commença de voir le royaume de Dieu parce qu’il se soumit à la direction du Saint-Esprit…
C’est par la foi que nous recevons la grâce de Dieu; mais la foi n’est pas notre Sauveur. Elle ne constitue pas un mérite. Elle n’est que la main qui saisit le Christ, s’approprie ses mérites qui apportent un remède au péché… La repentance est un don du Christ, aussi bien que le pardon.
Comment donc serons-nous sauvés ?—“Comme Moïse éleva le serpent dans le désert”, ainsi le Fils de l’homme a été élevé, afin que quiconque a été séduit et mordu par le serpent puisse le regarder et vivre. “Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.” La lumière émanant de la croix révèle l’amour de Dieu. Cet amour nous attire à lui. Si nous n’opposons pas de résistance, nous serons amenés au pied de la croix dans un sentiment de repentance pour les péchés qui ont rendu nécessaire le crucifiement du Sauveur. Alors l’Esprit de Dieu produira une vie nouvelle dans l’âme croyante. Pensées et désirs seront amenés captifs à l’obéissance du Christ. Le cœur et l’esprit seront créés à nouveau, à l’image de celui qui opère en nous pour s’assujettir toutes choses. Alors la loi de Dieu sera écrite dans le cœur, et avec le Christ nous pourrons dire: “Mon Dieu, je prends plaisir à faire ta volonté.” » Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 157, 158.
Discussion:
Jean-Baptiste était venu préparer le chemin à Jésus. Dans quelle mesure jugeriez-vous que son ministère ait été un succès, du moins d’un point de vue humain? Aussi, en réfléchissant à votre réponse, posez-vous aussi cette question importante: comment définissez-vous le « succès » dans les choses spirituelles?
Plus tard, Jean-Baptiste exprima des doutes sincères (Mt 11:2, 3; Lc 7:19). Quelle était la cause de ses questions, et que pouvons-nous apprendre d’elles sur la façon d’être fermes dans notre foi?
En classe, discutez de l’idée qu’une personne comme Nicodème, un dirigeant de la véritable église, quelqu’un qui avait surement beaucoup de connaissances, pouvait encore être si ignorant spirituellement de ce qui compte vraiment. Quelles leçons pouvons-nous tirer de sa situation?