De manière surprenante, Dieu a manifesté Son amour et Sa justice au milieu du conflit cosmique. Pourtant, certains pourraient demander: Dieu aurait-Il dû faire plus qu’Il n’a fait pour prévenir et/ou éradiquer le mal? Nous avons vu un cadre de conflit cosmique qui indique que Dieu agit afin de respecter le libre arbitre nécessaire à l’épanouissement maximal des relations d’amour entre Lui et l’humanité. De plus, Il agit apparemment dans le cadre de contraintes morales, ou de règles d’engagement, dans le contexte d’une dispute cosmique sur Son caractère, qui ne peut être réglée que par la démonstration de Son amour.
Lisez Ésaïe 5:1-4. Qui parle dans ces versets? De qui parle Ésaïe? Quels personnages la vigne et le propriétaire représentent-ils? Quelle est la signification des actions du propriétaire envers la vigne? Quel est le résultat?
Dans ces versets, Ésaïe chante un cantique de son bienaimé, une vigne. Le propriétaire de la vigne est Dieu Lui-même, et la vigne représente le peuple de Dieu (voir, par exemple, Esa 1:8, Jer 2:21). Mais les implications ici peuvent également être étendues par rapport à l’œuvre plus large de Dieu dans ce monde. Selon ces versets, le propriétaire de la vigne (Dieu) a fait tout ce à quoi l’on pouvait raisonnablement s’attendre pour assurer l’épanouissement de Sa vigne. La vigne aurait dû produire de bons raisins, mais elle n’avait produit que de « mauvais » raisins, que d’autres traductions qualifient de « sans valeur ». En effet, la formulation hébraïque ici pourrait littéralement être traduite par fruits puants. La vigne de Dieu a produit des raisins pourris.
Ésaïe 5:3 passe au discours de Dieu lui-même, invitant les gens à être« juges » entre Lui et Sa vigne. Et, dans Ésaïe 5:4, Dieu Lui-même pose la question la plus importante: « Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne, que je n’aie pas fait pour elle? Pourquoi, quand j’ai espéré qu’elle produirait de bons raisins, en a-t-elle produit de mauvais? » (LSG). Que pouvait-Il encore faire? Comme il est fascinant qu’Il demande même aux autres de juger ce qu’Il a fait.
Quand vous regardez la croix, oDieu s’est offert en sacrifice pour tous nospéchés, comment Ses paroles, « Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne, que jen’aie pas fait pour elle? », prennent une signification tout à fait merveilleuse?