Lisez Marc 14:60-72. Comparez la façon dont Jésus avait réagi aux évènements à la façon dont Pierre l’avait fait. Quelles leçons pouvons-nous tirer des différences?
Marc 14:53-59 décrit la scène où Jésus fut amené au Sanhédrin et la première partie du jugement. C’était un exercice de frustration. À maintes reprises, les dirigeants essayaient de trouver un témoignage contre Jésus. L’auteur de l’Évangile note que les témoignages étaient faux et que les témoins n’étaient pas en accord.
Finalement, le souverain sacrificateur se leva et s’adressa directement à Jésus. Au début, Jésus ne répondit pas. Mais alors le souverain sacrificateur le mit sous serment devant Dieu (voir Mt 26:63) et posa la question directe de savoir s’Il est le Messie. Jésus admit franchement et ouvertement qu’Il l’est, puis fit référence à Daniel 7:13, 14 concernant le Fils de l’Homme comme étant assis à la droite de Dieu et venant sur les nuées du ciel. C’en était trop pour le souverain sacrificateur, qui déchira ses vêtements et appela à la condamnation de Jésus, que le concile accorda immédiatement. Les dirigeants commencèrent donc à humilier Jésus en Lui crachant dessus, en Lui voilant le visage, en Le frappant et en L’appelant à deviner.
Alors que Jésus était à l’intérieur en train d’être jugé et de donner un témoignage fidèle, Pierre était dehors en train de faire un rapport mensonger. C’est la sixième et dernière narration entrelacée dans Marc, et dans ce passage, l’ironie est particulièrement pointue. Voici deux personnages parallèles, Jésus et Pierre, faisant des actions opposées. Jésus donnait un témoignage fidèle, Pierre un faux. Trois fois de suite, Pierre était abordé par une servante ou des spectateurs, et à chaque fois, il avait nié toute association avec Jésus, maudissant et jurant même dans le processus. C’est à ce moment que le coq chanta une seconde fois, et Pierre se souvint soudainement de la prophétie de Jésus selon laquelle il renierait son Seigneur trois fois cette nuit-là. Il s’effondra et pleura. Voici l’ironie frappante: à la fin de Son procès, Jésus était voilé, frappé et avait reçu l’ordre de « deviner ». L’idée était de se moquer de Lui puisqu’Il ne pouvait pas voir ceux qui Le frappaient. Cependant, au moment même où ils faisaient tout cela, Pierre était en train de renier Jésus dans la cour, accomplissant l’une des prophéties de Jésus. Par conséquent, le reniement de Jésus par Pierre était une preuve de plus que Jésus est le Messie.
Quelles paroles d’espérance donneriez-vous à une personne qui, bien que voulant suivre Jésus, échoue parfois à le faire? Qui d’entre nous n’a pas, parfois, manqué de suivre ce que nous savons être la volonté de Jésus?