Lisez Joël 2:21-24 et Actes 2:1-4, 41-47. Quelle prédiction s’était accomplie au premier siècle? Quel a été son impact?
L’effusion du Saint-Esprit à la Pentecôte avait donné un élan puissant à l’église chrétienne. Trois mille personnes furent converties en un jour. Les Actes des Apôtres rapportent miracle après miracle de la grâce transformatrice de Dieu: « beaucoup de ceux qui avaient entendu la parole crurent, et le nombre des hommes s’éleva à environ cinq mille » (Actes 4:4, LSG). Seuls 120 croyants s’étaient réunis pour prier, mais la prière fit une différence spectaculaire. Très vite, l’église s’enrichit de milliers de croyants et même « une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi » (Actes 6:7, LSG). Alors que les disciples étaient violemment persécutés à Jérusalem, ils « allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole » (Actes 8:4, LSG). Des églises furent implantées dans toute la Judée, la Samarie et la Galilée (voir Actes 9:31). Après sa conversion, l’apôtre Paul avait annoncé Christ dans tout le monde méditerranéen. À Thessalonique, des Juifs opposés à l’évangile firent cette déclaration surprenante: « Ces gens, qui ont bouleversé le monde, sont aussi venus ici » (Actes 17:6, LSG). Grâce à la puissance de l’Esprit Saint, les disciples avaient atteint le monde connu d’alors en un temps relativement court. La prédiction de Joël concernant la pluie de la première saison s’était accomplie à la Pentecôte, mais la pluie de l’arrière-saison tombera avec une plus grande puissance pour préparer la moisson finale de la terre.
Lisez Zacharie 4:6; Zacharie 10:1; Osée 6:3; et Jacques 5:7, 8. D’après ces versets, comment l’œuvre de Dieu sur terre s’achèvera-t-elle?
Les termes « pluie de la première saison » et « pluie de l’arrière-saison » sont tirés du cycle des récoltes en Israël. Les premières pluies tombent à l’automne pour faire germer les graines. La dernière pluie tombe au printemps pour faire murir la récolte... Cela décrit l’action du Saint-Esprit pour la proclamation de l’évangile.
« Il se produira en ce temps-là un mouvement analogue à celui de la Pentecôte figuré par “la pluie de la première saison”, répandue lors de l’effusion du Saint-Esprit aux débuts de la proclamation de l’Évangile. Ce sera “la pluie de l’arrière-saison” qui viendra pour faire murir la moisson... La proclamation de l’Évangile ne se terminera pas avec une puissance inférieure à celle qui a marqué ses débuts. Les prophéties qui s’accomplirent par l’apparition de la pluie de la première saison doivent trouver leur contrepartie dans la pluie de l’arrière-saison, à la fin des temps. Ce seront alors les “temps de rafraichissement” que l’apôtre Pierre attendait » (Ellen G. White, La Tragédie des siècles, pp. 539, 540).