Lisez Ellen G. White, « Il nous faut un Sauveur », pp. 15-20, dans Le meilleur chemin.
Dans les Psaumes, la voix du peuple de Dieu s’unit pour répéter le refrain « Car sa miséricorde dure à toujours! » afin de célébrer l’amour éternel de Dieu (Ps 106:1; Ps 107:1; Ps 118:1-4, 29; Ps 136). « Ne pas louer Dieu, c’est oublier tous Ses bienfaits, c’est ne pas apprécier Ses dons. Seuls ceux qui louent n’oublient pas. Penser et parler de Dieu n’est pas encore Le louer. La louange commence lorsque l’on reconnait la majesté et les œuvres de Dieu et que l’on répond par l’adoration de Sa bonté, de Sa miséricorde et de Sa sagesse » (Hans LaRondelle, Deliverance in the Psalms, p. 178.)
La signification de la confession solennelle de la miséricorde durable de Dieu est encore plus profonde lorsque nous nous rappelons que le hesed de Dieu – c’est-à-dire, Son amour et Sa fidélité dans le cadre de l’alliance – reste ferme et immuable malgré le péché et la rébellion de l’homme contre Lui.
« Nous avons péché contre lui et nous avons démérité de sa bonté; cependant, il a lui-même mis sur nos lèvres ce poignant appel: “A cause de ton nom, ne méprise pas, ne déshonore pas le trône de ta gloire! N’oublie pas, ne romps pas ton alliance avec nous!” Quand nous venons à lui pour confesser notre indignité et notre péché, il prête attention à nos cris. L’honneur de son trône est engagé dans l’accomplissement de ses promesses. » Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, p. 122.
L’expérience de la bonté de Dieu à son égard (Ps 103:2) encourage le psalmiste à dire que « L’Éternel fait justice, Il fait droit à tous les opprimés » (Ps 103:6, LSG; c’est nous qui soulignons). Ainsi, le but final du témoignage personnel du psalmiste et de la louange de la miséricorde de Dieu dans sa vie est de rassurer les autres sur la bonté de Dieu afin qu’ils puissent eux aussi Lui ouvrir leur cœur, recevoir Sa grâce rédemptrice et Le louer (Ps 9:11, 12; Ps 22:22-27; Ps 66:16).
Discussion:
Quelles sont les implications pratiques du fait que la miséricorde de Dieu est éternelle pour le salut du peuple? Pourquoi cela ne signifie-t-il pas que l’on peut continuer à pécher parce que la miséricorde de Dieu est éternelle?
Comment concilier le pardon de nos péchés par Dieu avec l’idée du jugement de Dieu du péché?
Comment les expressions de la miséricorde de Dieu dans le Nouveau Testament s’accordent-elles avec celles des Psaumes (Eph 2:4, 5; 1 Tm 1:16; Tite 3:5; Heb 4:16)?