Lisez Psaume 103. Comment la miséricorde de Dieu est-elle décrite ici?
Le psaume 103 énumère les multiples bénédictions de l’Éternel. Les bénédictions comprennent « ses bienfaits » (Ps 103:2) pour une vie florissante (Ps 103:3-6). Ces bénédictions sont fondées sur le caractère gracieux de Dieu et sur Sa fidélité à Son alliance avec Israël (Ps 103:7-18). L’Éternel « se souvient » de la fragilité et du caractère éphémère de l’homme et a compassion de Son peuple (voir Ps 103:13-17).
Se souvenir est plus qu’une simple activité cognitive. Il s’agit d’un engagement qui s’exprime dans l’action: Dieu délivre et soutient Son peuple (Ps 103:3-13). Les images puissantes du Psaume 103:11-16 illustrent la grandeur incommensurable de la grâce de Dieu, qui ne peut être comparée qu’à l’immensité infinie des cieux (Es 55:9).
Comment devons-nous donc répondre à la bonté de Dieu?
Tout d’abord, en bénissant l’Éternel (Ps 103:1, 2). La bénédiction est généralement comprise comme un acte consistant à accorder des avantages matériels et spirituels à quelqu’un (Gn 49:25, Ps 5:12). Étant donné que Dieu est la source de toutes les bénédictions, comment les êtres humains peuvent-ils Le bénir? Un inférieur peut bénir un supérieur en guise de remerciement ou de louange (1 R 8:66, Jb 29:13). Dieu bénit les gens en leur conférant du bien, et les gens bénissent Dieu en louant ce qu’il y a de bon en Lui, c’est-à-dire en Le vénérant pour Son caractère gracieux.
Deuxièmement, en se souvenant de tous Ses bienfaits et de Son alliance (Ps 103:2, 18-22), tout comme l’Éternel se souvient de la faible condition humaine et de Son alliance avec Son peuple (Ps 103:3-13). Le souvenir est un aspect crucial de la relation entre Dieu et Son peuple. Tout comme Dieu se souvient des promesses qu’Il a faites au peuple, le peuple doit se souvenir de la fidélité de Dieu et Lui répondre par l’amour et l’obéissance.
Ayant à l’esprit cette idée, ces paroles célèbres d’Ellen G. White sont si appropriées: « Il nous serait avantageux de passer, chaque jour, une heure dans la méditation et la contemplation de la vie du Christ. Il faudrait y penser d’une manière détaillée, s’efforçant, par l’imagination, d’en reproduire toutes les scènes, surtout les dernières. En méditant ainsi sur le grand sacrifice accompli pour nous, notre confiance en Christ se trouve affermie, notre amour est intensifié, et son Esprit nous pénètre plus complètement. C’est en apprenant à nous repentir et à nous humilier au pied de la croix, que nous serons finalement sauvés. » Jésus-Christ, p. 67.