Lisez Psaume 15. Qui sont les personnes dignes d’adorer en présence de Dieu?
La réponse donnée dans ce psaume est le résumé des exigences déjà formulées dans la loi de Dieu et les prophètes: celui dont les actions (« que tu pratiques la justice ») et le caractère (« de tout ton cœur ») (voir Dt 6:5, Mi 6:6-8) sont le reflet de Dieu. Le sanctuaire était un lieu saint, et tout ce qui s’y trouvait, y compris les sacrificateurs, était consacré. La sainteté est donc une condition obligatoire pour entrer dans la présence de Dieu. La sainteté d’Israël devait être globale, unissant le culte à l’éthique et s’exerçant dans tous les aspects de la vie. La loi a été donnée au peuple de Dieu pour lui permettre de réaliser son plus grand potentiel, c’est-à-dire de vivre comme un royaume de sacrificateurs. Le sacerdoce royal comprend une vie de sainteté en présence de Dieu et la transmission des bénédictions de l’alliance à d’autres nations.
Lisez Psaume 24:3-6 et Psaume 101:1-3. Que signifie le fait d’être saint?
« Un cœur parfait » est la plus grande qualité de l’adorateur devant Dieu. L’hébreu tamim, « parfait », véhicule la notion de « complétude » et d’« intégralité ». Une vigne « parfaite » est entière, intacte et saine (Ez 15:5). Les animaux offerts en sacrifice devaient être tamim, c’est-à-dire sans défaut (Lv 22:21-24). Une parole « parfaite » est entièrement véridique (Job 36:4). Un « cœur parfait » est donc un « cœur pur » (Ps 24:4) ou un cœur intègre (Ps 15:2). Il cherche Dieu (Ps 24:6) et est restauré par le pardon de Dieu (Ps 51:2-10). Une vie irréprochable découle de la reconnaissance de la grâce de Dieu et de Sa justice. La grâce divine inspire les serviteurs de Dieu et leur permet de vivre dans la crainte de l’Éternel, ce qui signifie vivre dans une communion sans entrave avec Dieu et dans la soumission à Sa Parole. Le témoignage d’une vie dévouée et pieuse est une louange à Dieu et non à soi-même. Remarquez que la plupart des exigences du Psaume 15 sont formulées en termes négatifs (Ps 15:3-5). Il ne s’agit pas de gagner la faveur de Dieu, mais d’éviter les choses qui nous séparent de Lui.
Comment pouvons-nous faire des choix conscients pour éviter les choses qui nous éloignent de Dieu? Quelles sont ces choses et comment pouvons-nous les éviter?
« L’Éternel donne la grâce et la gloire. » (Psaumes 84:12)
Il n’est rien dont nous ayons plus besoin que de la grâce, et elle nous est offerte ici gratuitement.
Quoi de plus gratuit qu’un don? Recevons en ce jour le don de la grâce pour nous soutenir, nous fortifier, nous sanctifier. Elle nous a été donnée chaque jour jusqu’ici, et Dieu nous l’assure encore pour demain: « Sa grâce nous suffit. » Si nous n’avons reçu que peu de cette grâce, la faute n’en est qu’à nous-mêmes, car la main de l’Éternel ne s’est point resserrée, ni ralentie, pour ne pas répandre avec abondance. Nous pouvons en demander autant qu’il nous en faut, sans jamais éprouver de refus. « Il nous donne à tous libéralement sans rien reprocher. »
Il ne nous donnera peut-être ni or, ni avantages terrestres, mais il nous donnera sa grâce; il y joindra certainement des épreuves, mais nous donnera la grâce en proportion. Nous serons appelés à travailler et à souffrir, mais en même temps, nous recevrons toute la grâce nécessaire.
Puis, voyez de quoi cette grâce est suivie: -et la gloire! Nous n’en avons pas besoin maintenant, car nous n’y sommes pas encore préparés; mais elle nous sera donnée au temps convenable. Après que nous aurons mangé du pain de la grâce, nous boirons du vin de la gloire. Nous avons à traverser le lieu saint, qui est la grâce, pour arriver au lieu très saint, la gloire. Dans ces mots: « et la gloire, » il y a de quoi nous faire tressaillir de joie. Encore un peu de temps, très peu… et la gloire à jamais!
(« Les Trésors de la Foi » est un recueil de 366 méditations bibliques de Charles Spurgeon.)